Compte rendu de la discussion du 24 Juin 2020

Bourg-en-Bresse, La Tannerie

Suite à une présentation de l’avancée de la construction de la biennale TRACES par son coordinateur Sébastien ESCANDE, chacun.e expose ses idées de projets pour l’automne qui pourraient s’inscrire dans la dynamique régionale :

 

MJC Bourg-en-Bresse : Isabelle Putz, Chargée de mission culturelle. Jeunesse @ mjc-bourg.fr

> Prévoit une projection du film demain est si loin @ MJC. En partenariat avec de multiples partenaires (Festival des solidarités, migrants scene, etc.) Débat possible sur la thématique du « délit de solidarité » Réalisatrice invitée.

 

PAEJ et Sauvegarde DSAE01, Christel Attoumbré. Point écoute accueil jeune, christel.attoumbre @ sauvegarde01.fr
Travail de terrain avec des lycéens, jeunes vulnérables, travail dans les zones rurales. Projet « chocolat chaud »

> Relais pour impliquer les jeunes ?

 

LA TANNERIE + Association Dans ta chambre (photographie), Gilles Garrigos, directeur – direction @ la-tannerie.com

> Inclure dans le programme 2020 dont la thématique est « images d’une réalité, visions d’alternative : eaux troubles, eaux vagabonde » une exposition à propos de l’aquarius, de Maud Veith, exposition La Cimade – http://maudveith.com/ – Solliciter SOS Méditérannée ? lyon @ sosmediterranee.org

> Le lieu La Tannerie peut être disponible pour une proposition du réseau

 

Festival des Solidarités / Artisans du monde – Marie Vasseur – adm.bourg @ gmail.com

> 21 nov journée festive Festisol, avec une multitude de propositions, thématique des solidarités, pas uniquement sur les migrations – ouvert à propositions.

> Projection avec la MJC, citée ci-avant

 

LA TRIBU HÉRISSON, Serge Sana, serge.sana @ gmail.com

> A l’écomusée de st Etienne du bois (Ain) exposition sonore sur la rencontre entre langues de l’immigration / langues régionales et mode de vie commun.  Du 22 au 31/10

> Peut-être un concert sous la langue, à partir d’une collecte croisée de langues des immigrés et du patois et langue des signes. Collaboration avec le CPA, Centre Psychothérapique de l’Ain – le 04/11

 

Collectif Cent pour un toit :

+ Radio Salam +EMMAUS

> Bernadette : Projet groupe Foyer Auguste Renoir, travail de portraits photos, « des invisibles » – trouver un lieu où présenter l’expo pendant la biennale ?

> Bernadette : Idée de développer un projet à Oyonnax : qui pourrait faire l’objet d’une étude ou d’un travail d’investigation pour mettre en lumière, donner la parole à ces invisibles qui font tourner notre économie, « les esclaves modernes ». Oyonnax, une ville construite avec, autour de plusieurs vagues migratoires. La crise sanitaire a révélé le grand nombre de familles installées à Oyonnax, certaines depuis dix ans contraintes de vivre du travail non déclaré sans droits notamment pour les enfants et l’accès au logement, menacé actuellement d expulsion de leur logement (2 mois d’impayés. ….)Une mémoire à construire ?

> Charles : Impliquer radio SALAM dans des projets radio

> 21 octobre rencontre annuelle des adhérents de 100 pour un toit

 

ALFA3A : Samia Abbou – Samia.ABBOU @ alfa3a.org
Dispositifs d’intégration par le logement, l’emploi et le culturel.

> réalisation de films 2018 « le chant doux amer des hirondelles », en 2020 nouveau film, avec une préoccupation pour la question de transmission de mémoire vers les jeunes.

 

Association Entre autres, Belley : Charlotte Demanthon -. collectif @ entre-autres.org
Mise en place du projet Bugey Monde ce printemps 2020 qui pourrait se poursuivre cet automne par :

> Exposition itinérante centrée sur les questions de migrations en milieu rural, et notamment dans le Bugey, sous forme de cabane de charbonnier témoignages habitants – RECHERCHE LIEU D’EXPO.

> Programmation du printemps reporté à l’automne, moments festifs

> Restitution étude psycho sociale sur l’accueil des migrants

 

IL EST ENVISAGÉ DE CO-CONSTRUIRE LA JOURNÉE DU 21 OCTOBRE ENSEMBLE,

(initialement = journée nationale du Collectif Cent pour un toit) avec

> une TABLE RONDE sur les questions d’hébergement précaire
> une TABLE RONDE sur les questions du travail au noir
> REPAS par Impact ?
> Moment convivial, musique ?

Lieu envisagé : MJC (repli à la Tannerie si cela ne marche pas?)

 

1/ SUR LA QUESTION DE L’HABITAT PRÉCAIRE

RESSOURCES :

Interroger :

> la question des squats
> l’hébergement solidaire clandestin chez les citoyens
> l’habitat « chez le patron »
> question des quartiers populaires
> foyers/apparts conventionnés, par exemple ALFA3A
> Emmaus

La discussion pourrait peut etre servir à construire une sorte de géographie sociale de l’habitat précaire ?

 

RESSOURCES FILMS:

LE CHANT DOUX AMER DES HIRONDELLES, De Indika Udugampola (2018, France, 69 min.)

Arrivé(e)s dans les années 60/70, ils, elles nous parlent de ce temps où Oyonnax, pour répondre aux besoins d’une industrie en plein développement, accueillait sans compter ces hommes et femmes venu(e)s d’Espagne du Portugal d’Algérie ou du Maroc… Emigré(e)s-immigré(e)s qui contribuèrent à faire de la petite bourgade d’Oyonnax, le plus grand pôle de plasturgie de notre pays.

 

Film sur le squat lyonnais l’AMPHI Z, sera terminé et disponible cet automne

https://www.helloasso.com/associations/tillandsia/collectes/participation-financiere-pour-le-film-l-amphi-z

 

le court métrage COLLÈGE INTERNATIONAL MAURICE SCÈVE
Réalisation collective (2019, Lyon, 19 min.) – Court-métrage documentaire réalisé en atelier par Mohamed, Oury, Thiam et Yaya, l’été 2019, accompagnés par Antoine Dubos. Portrait du Collège International Maurice Scève, squat d’habitation, où vivent plus de 400 mineurs isolés, par 4 de ses habitants.

 

A LUA PLATZ, de Jeremy GRAVAYAT (2018, France, 1h37)

Aux marges d’une banlieue parisienne en grande mutation, quelques familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Depuis le village quitté, le bidonville rasé, les maisons occupées, leurs trajectoires retissent une histoire commune, faite de solidarités autant que de relégation. Devenus compagnons de route, nous fabriquons ce film ensemble, comme d’autres espaces habitables.

 

2/ SUR LA QUESTION DU TRAVAIL AU NOIR

RESSOURCES :

> Interroger cette réalité notamment dans l’Ain, les mécanismes du travail au noir, les mobilisations des travailleurs sans papier

 

RESSOURCES INTERVENANT.ES :

Joanne Le Bars, (Paris) http://acp.u-pem.fr/equipe/annuaire-acp/equipejoanne-le-bars/

Elle travaille sur les questions du travail des femmes sans papiers, en géographie sociale, on me l’a très fortement recommandée.

2020      « Le genre du squat. Politisation et intimités chez des femmes sans-papiers », Genèses, n°119 (à paraître).

2018      « Accéder à un espace à soi. Contraintes de genre, luttes de classement et résistances en situation administrative précaire », Les Annales de géographie, n°720, pp. 169-191. 

2018      « Le coût d’une existence sans droits. La trajectoire résidentielle d’une femme sans-papiers », Espaces et Sociétés, Migrants et accès à la ville, n°172-173, pp. 19-33.

2014      « Travailleuses sans-papiers à Paris. Retour sur la tentative de constitution d’un collectif de femmes », hommes et migrations, vol. 4, n°1308, pp. 111-105.

–  Arnaud de Rivière de La Mure (LYON) – syndicaliste à la CNT impliqué sur les questions d’entre aide auprès des travailleurs sans papiers (et dans les squats, amphi Z)

il a aussi écrit : « L’accueil des exilés en squat. Pensée en actes d’un habitat subversif » https://www.cairn.info/publications-de-Arnaud-de%20Rivi%C3%A8re%20de%20La%20Mure–694692.htm#

Marion (la juriste de la CNT-SO) de Paris collègue d’Arnaud qui s’installe à Lyon en septembre. elle a plusieurs années d’expérience sur les questions d’entre aide auprès des travailleurs sans papiers à Pari

 

– Il y a aussi les auteurs du livre « on bosse ici, on reste ici »

https://www.cairn.info/on-bosse-ici-on-reste-ici–9782707167873.htm

https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-On_bosse_ici__on_reste_ici__-9782707167873.https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-On_bosse_ici__on_reste_ici__-9782707167873.html

( A propos de la grève des sans-papiers de 2008 )

Nicolas Jounin

https://www.cairn.info/publications-de-Nicolas-Jounin–17876.htm

ou ANNE BORY : sur le travail non rémunéré, le travail dit de subsistance

https://pro.univ-lille.fr/anne-bory/

Du collectif Rosa bonheur avec cette idée du travail de subsistance :

http://www.editionsamsterdam.fr/la-ville-vue-den-bas/

 

voici les films cités en référence :

 

ON VIENT POUR LA VISITE – La Grève des sans-papiers intérimaires, 2009-2010
De Lucie Tourette (2012, France, 58 minutes)
En 2009, plus de 6 000 travailleurs sans papiers se mettent en grève pour demander leur régularisation. Parmi eux, 1 400 intérimaires sont les acteurs de la première grève massive et coordonnée de ce secteur d’activité. C’est un moment historique pour la lutte des sans-papiers comme pour la lutte syndicale. « On vient pour la visite » montre l’organisation interne de la grève, les débats quotidiens, la façon dont les décisions se prennent, les hésitations rencontrées aussi bien que les certitudes gagnées. Note : 10 ans après la réalisation de son film la réalisatrice a écrit en 2018 un article pour le Monde diplomatique interrogeant le devenir des travailleurs sans papiers qu’elle a filmés en 2009.

LA GUERRE DES CENTIMES
De Nader Samir Ayache (201, France, 37 min.)
Ce film retrace, le temps d’une livraison, la vie de deux coursiers à vélo à Paris. Tous deux étrangers, Omar et Marwen sont venus en France pour un rêve ; ils se retrouvent à pédaler pour leur survie. À travers ce double portrait intime, nous découvrons le quotidien de beaucoup de jeunes étudiants, mais aussi de pères de famille, qui (re)mettent leur vie en jeu pour réussir à s’en sortir dans ce nouveau système économique.

Categories: Non classé