Deuxième réunion du Réseau Traces Loire/Haute-Loire, Jeudi 14 avril 2022.

Présent.e.s :

  • Habiba Zerarga, Réseau Traces
  • Sylvain Damy, médiathèque Jules Verne de La Ricamarie
  • Catherine Herbertz, directrice de la médiathèque Jules Verne de La Ricamarie
  • Amandine, médiathèque de la Ricamarie
  • Caroline Costil, médiatrice culturelle aux Archives Municipales et Métropolitaines de Saint-Etienne
  • Laurence Fournel, Amicales Laïques de Tardy et du Crêt-de-Roch.
  • Marion Peyre, Cimade Saint-Etienne
  • Sarah Fouquet, Singa et Le Lab’O
  • Marie-Hélène Mathieu, Les Moyens du Bord
  • Valérie Sala-Pala, enseignante-chercheuse au Département d’Etudes Politiques et Territoriales, Laboratoire Triangle
  • Lise Serra, architecte-urbaniste, Maîtresse de conférences à l’Université de la Réunion
  • Nabil Djedouani, Archives Numériques du Cinéma Algérien et Association Fugues de Barbarie (Saint-Chamond)
  • Johanna Elalouf, artiste-plasticienne
  • Lionel Fayolle, Radio Dio 
  • Josyane Fudeau et Josyane Carle, Compagnie Montorêve, Théâtre amateur pour le spectacle « On est trop nombreux dans ce putain de Bateau ! »
  • Hervé Agnoux, Singa avec l’action « Tenir Parole »

Tour de table des propositions :

> Habiba Zerarga est revenue sur les dernières nouvelles de Traces concernant les financements : la Région retire sa subvention à l’association, d’autres collectivités baissent leur financement. Il va falloir co-produire les événements de la Biennale pour les financer, notamment la soirée festive de lancement de la Biennale prévue au Clapier à Saint-Etienne, avec table ronde sur l’apport des migrations dans la musique et concert Hip-Hop.
Un appel à soutien va être diffusé largement aux adhérent.e.s de Traces.
Elle a rappelé les axes qui s’étaient dégagés lors des précédentes réunions départementales : la mémoire de la guerre d’Algérie et ses héritages et l’expression des personnes exilées. Une nouvelle thématique émerge : la question des réfugiés ukrainiens.

> Lionel a rappelé l’implication de Radio Dio depuis les débuts de Traces, il propose une couverture promotionnelle de la Biennale ainsi que des émissions spéciales, notamment en direct.
Concernant les difficultés financières, il évoque la possibilité d’organiser des soirées festives de soutien, notamment avec Gnawa Diffusion qui se reforment et Amazigh Kateb.

> Laurence Fournel rappelle la mise à disposition à titre gracieux des Amicales Laïques de Tardy et du Crêt-de-Roch pour la Biennale Traces.

> Marie-Hélène Mathieu a rappelé l’implication de l’association Les Moyens du Bord dans la Biennale depuis 2016. Elle souligne son implication dans un groupe de sept lecteurs, la Compagnie Voix-Ci Voix-Là, qui est en train de travailler sur des textes littéraires mais aussi politiques qui abordent la colonisation de l’Algérie de 1830 jusqu’à 1914-18. Ce travail s’intitule Nous l’appellerons Algérie et nécessite un écran.

Je dois préciser ici que Les Moyens du bord est une association reconnue par l’Etat et qui fait partie des groupes d’entraide mutuelle. Elle accueille des personnes touchées par des troubles psychiques avec des ateliers artistiques et d’écriture menés par des artistes. Elle n’a pas vocation à accueillir des exilés mais cela arrive.

Marie-Hélène nous signale aussi l’existence d’un film réalisé par Georges Goubier sur dix appelés d’Algérie dans le quartier du Soleil : « Sommes-Nous revenus d’Algérie ? ». Il existe en une version d’1 heure et une autre de 1h30.

> Hervé Agnoux participe à Singa et anime dans ce cadre des ateliers pour apprendre le Français en inventant des saynètes sur la vie quotidienne, cela donne lieu à des petits spectacles tous les mois avec le lieu La Brouette. Cette action s’intitule Tenir Parole et consiste a recueillir la paroles des exilé.e.s, notamment sur la précarité qui les touche très souvent.

> Sarah Fouquet, du Lab’O créatif et interculturel de Singa en partenariat avec l’Ecole de l’Oralité a présenté les actions de sa structure qui accompagne des créatifs nouveaux arrivants sur le territoire stéphanois, issus de l’immigration ou sensibles à l’interculturalité. Le projet de restitution prévu en juin est décalé en octobre et pourra prendre place pendant la Biennale Traces, le festival Migrant’scène et le festival de la Comète : Jimmy réalisateur, Bachir, rappeur originaire de Guinée-Conakry, Elvyne artiste-peintre du Gabon, Maïa danseuse géorgienne, Papy Sepelas musicien compositeur chorégraphe, Mina styliste, Zakia, brodeuse algérienne et Nassim photographe qui s’intéresse aux représentations sur les musulmans après le 11 septembre 2001.

Des interventions urbaines dans l’espace public sont envisagées afin d’interpeler les gens et les inviter à venir aux événements, un partenariat avec le Remue-Méninges est prévu autour de la valorisation des parcours et des savoir-faire.

> Caroline Costil propose d’inclure pendant la Biennale des visites guidées de l’exposition sur les archives de la guerre d’Algérie à Saint-Etienne et dans la Loire à partir d’octobre 2022 jusqu’en juin 2023. Elle évoque le film de Aude Fourel « Pourquoi la Mer rit-elle ? », dans lequel la mère de Allawa Bakha est interviewée. A la cinémathèque ?

> Josyane Fudeau et Josyane Carle, de la Compagnie Montorêve, proposent de rejouer pendant la Biennale le spectacle « On est trop nombreux dans ce putain de bateau » de Mattei Viesniec : 9 personnes sur le plateau. Au NEC de Saint-Priest-en-Jarez le 1er octobre.

> Catherine Herbertz et Sylvain Damy, médiathèque de la Ricamarie pense que ce nouveau partenariat permettra de travailler avec la Mairie. Ils vont accueillir le prochain volet du travail de Catherine Gauthier Rue des Kebabs, avec un plateau radio.

> Nabil Djedouani, Archives Numériques du Cinéma Algérien et Association les Fugues de Barbarie à Saint-Chamond. Réalisateur et restaurateur de films, il vient pour en savoir plus sur la programmation autour de la mémoire de la guerre d’Algérie. Son film Rock Against Police était programmé à la Biennale 2020 avec White Riot et une écoute sonore, mais cela a dû être annulé à cause de la Covid. On peut reconduire cette soirée.

> Valérie Sala-Pala propose une soirée débat « Quartiers populaires, quartiers politiques » pour croiser le regard de chercheur.e.s, artistes et militant.e.s avec un film sur les quartiers populaires. Exemple de l’ouvrage Jeunes de Quartier de Marie-Hélène Bacqué.
>Pascal Bonnard propose une balade urbaine pendant la Biennale sur les traces du passé colonial à Saint-Etienne.

> Lise Serra se demande si nous sommes en contact avec ATD Quart-Monde qui effectue un travail de bibliothèque de rue aux pieds des tours derrière le Parc de l’Europe. Elle se propose de les contacter. Elle rappelle que le 17 octobre est la Journée Nationale contre la Misère.

> Le Château de Goutelas prépare une action autour du droit des personnes LGBTQI+.

> La Petite Campagne, jardin citoyen collectif rue Neyron, représenté par Christine Tartavel et l’Association Terrain d’Entente, représentée par Josyane Gunther se propose de rejoindre la dynamique Biennale.

SOS Méditerranée propose une projection-débat sur la traversée de la Méditerranée. Céline Galland a pensé au film Midnight Traveler mais on peut passer un autre film.

> Prochaine réunion le mardi 7 juin à 10h à l’Amicale Laïque de Tardy

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