De Sebdou à la Croix-Rousse. Un paysan contrarié

Rencontre littéraire
Grenoble
AMAL

Mar 18 oct
18h
Prix libre

Rencontre avec Omar Hallouche, autour de son livre « De Sebdou à la Croix-Rousse, Un paysan contrarié ». L’auteur, Omar Hallouche, est algérien et vit en France depuis la décennie noire. Il nous raconte son parcours. Dans son livre, il partage son regard sur sa propre construction. De culture musulmane, il a, comme beaucoup d’autres dans les années qui ont précédé l’indépendance, reçu une éducation française. Cette double appartenance a pu entraîner chez lui des conflits de loyauté.

Organisé par l’association AMAL, dans le cadre du programme « Algérie 1962-2022. Fin de la guerre et indépendance, des récits et des solidarités en partage ».

INFOS & RÉSERVATION
AMAL : 57 Av. Maréchal Randon, 38000 Grenoble
www.amal38.fr / 04 76 44 71 14

DÉTAILS

Un Algérien provincial vivant aujourd’hui en France porte le regard sur sa propre construction. De culture musulmane il a, comme beaucoup d’autres dans ces années qui ont précédé l’Indépendance, reçu une éducation française. Le Paysan contrarié : un titre qui porte en creux cette double assignation identitaire qui a traversé l’enfance et l’adolescence de l’auteur. La première, symbolique, invoque à la fois une origine paysanne fantasmée et une origine citadine bien réelle ; la seconde, objective, établit cette double appartenance culturelle – arabo-musulmane par son origine familiale et française par l’école – et qui a entrainé chez lui des conflits de loyauté.

Plus que le terme de « paysan » sur lequel elle s’adosse, c’est l’idée de « contrariété » qui caractérise le mieux sa quête identitaire. Loin des problématiques crispées de l’assimilation, des fractures d’identité, de l’appartenance culpabilisante et/ou culpabilisée qui taraudent les revendications d’identité nationale, ce livre dit : voilà quelle a été mon histoire, et je n’ai ni à la revendiquer ni à la justifier. Elle n’a pas été facile mais je suis heureux de la vivre aujourd’hui pour ce qu’elle a été et pour ce qu’elle est. Une parole réconciliatrice puis, au terme du discours un constat : « L’exil en France ne m’a pas fait Français, il m’a fait citoyen du monde. »

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