Pourriez-vous vous présenter en quelques mots, nous dire quelques éléments importants de votre parcours, notamment en ce qui concerne votre intérêt pour le sujet des migrations ?
Lorsque j’étais maître de conférence en géographie à l’université d’Angers (1994-2007), j’ai assuré des enseignements de licence sur la géographie des migrations, mais sans avoir fait de recherche sur le sujet. J’ai retrouvé le sujet des migrations en rejoignant le Rize, dont c’est un des axes structurants.
Concernant les migrations, quelles sont les questions qui sont au cœur de votre travail de recherche ? Pourriez-vous présenter votre démarche, ses enjeux, vos partenaires ?
C’est par le biais des questions patrimoniales que je croise les migrations, dans le contexte villeurbannais. Je ne mène pas de recherches à proprement parler mais accueille de jeunes chercheurs (en master ou thèse) sur le sujet, contribue à la préparation d’expositions qui comportent toujours un volet migrations (exemple cette année : approvisionnement alimentaire et migrations) et envisage plus largement la question du patrimoine des migrants à travers la musique, la danse, les récits de vie ou d’autres formes de patrimoine immatériel et matériel. Il s’agit d’impliquer des personnes concernées par la migration dans la valorisation de leurs patrimoines et de partager ces patrimoines par le biais d’une programmation culturelle adossée pour partie à la recherche. Le Rize est en lien étroit avec Marina Chauliac, conseillère anthropologie à la DRAC pour aborder ces questions.
Comment vous êtes-vous impliqué dans le Réseau Traces par le passé ? Quelles sont vos possibilités de partager votre travail -vos recherches, les ressources qu’il constitue – avec le Réseau TRACES et le public de la région Auvergne-Rhône-Alpes ?
J’ai pris le relai de mon prédécesseur, Xavier de la Selle, qui avait soutenu le réseau Traces, en accueillant notamment son animateur du moment dans les locaux, ainsi que des réunions du réseau. Nous sommes en lien pour ce qui relève d’une programmation culturelle qui croise la recherche. Le Rize pourrait également adresser à Traces pour diffusion son appel à projet « jeunes chercheurs » (nous le faisons partir chaque année fin juin, début juillet), qui est ouvert aux questions migratoires, pour peu qu’elle croisent le territoire de Villeurbanne.