Mémoires des migrations, Identités

Expositions

Grenoble
Ancien musée de peinture
Mer 28 oct au dim 22 nov
De 13h à 19h (mer à dim)

Prix libre

Pour cette édition du Mois de la photo de Grenoble, deux artistes sont mis à l’honneur dans une rencontre autour de la Mémoire. Aletheia Casey et Miki Nitadori questionnent l’importance de nos aïeux, de notre culture ou des cultures que nous portons dans nos histoires personnelles, ainsi que l’attachement que l’on peut avoir à sa terre natale. 

Le dialogue entre ces deux photographes vise à explorer comment chacun d’entre nous se construit à travers la mémoire collective, tout en mettant en lumière des histoires silencieuses, cachées voire traumatiques, qui n’ont pas le droit de cité dans l’Histoire dominante. 

Une quinzaine d’expositions et d’événements culturels s’ajoutent au programme du festival. Une Carte Blanche est dédiée cette année à l’Irlande, en partenariat avec le festival PhotoIreland.

+Jeu 29 oct : (sous-réserve) table ronde et échange avec des photographes exilés qui abordent la thématique des migrations dans leur travail.
Avec la participation (sous réserve) de Alberto Campi, Tomasz Laczny, Dorje de Burgh …

Organisé par La Maison de l’Image 

INFOS & RÉSERVATION

Ancien musée de peinture : 9 Place de Verdun, 38000, Grenoble inscription conseillée par mail : yuliya.ruzhechka@maison-image.fr /
www.maison-image.fr

Détails :

À travers son projet « Odyssée », Miki Nitadori s’interroge sur le « comment vit-on ensemble ? », hier, aujourd’hui et demain. Les souvenirs personnels se mélangent avec les questions de l’Histoire et de l’identité, qu’elle soit personnelle ou collective. La valise d’images d’une famille américo-japonaise, laissée à Hawaï, est le point de départ de cette Odyssée. C’est vrai pour ces images, mais aussi pour l’artiste dont l’histoire personnelle se croise de manière surprenante avec celle de cette famille représentée sur les photos.

Aletheia Casey interroge la violence de la colonisation tasmanienne en Australie, son pays natal. Sa recherche visuelle se porte sur cette histoire, grande absente du discours historique dominant, dont le trauma apparent influence encore la conscience collective et personnelle. L’artiste révèle un contexte australien peu connu en Europe. Cependant les liens restant universels entre mémoire et histoire sont ici questionnés. Aletheia Casey rend hommage à d’autres récits, à ceux de l’ombre, davantage qu’à ceux habituellement partagés.

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