Expression artistique des personnes migrantes
Exposition, cuisine et échanges
Villar les Dombes
Centre Huda de ADSEA01
Jeu 12 nov
De 17h à 20h
Gratuit
Rencontre interculturelle à l’HUDA. Autour d’une exposition d’art et des moments culinaires, cette soirée s’annonce riche en convivialité et partage. C’est une expérience originale qui illustre la possibilité de partage au-delà des frontières. Les œuvres produites par les uns et les autres témoignent de leur parcours de vie. L’exposition a pour objectif de laisser une trace du passage et de la vie de ces résidents qui viennent chercher l’asile dans le pays des droits humains.
Organisé par HUDA ADSEA01 Carole Bouteille Van Den Besselaer, directrice
En partenariat avec Claude PALAZZO, artiste, Ninon RIGENBACH de l’école d’art CONDE à Lyon, CCAS VILLARS-LES-DOMBES, Mairie Villars-les-Dombes, la MJC et la Médiathèque
INFOS & RÉSERVATION
HUDA ADSEA01 : 80 chemin des Oures, 01330, Villars-les-Dombes /
carole.bouteille@sauvegarde01.fr
Détails :
L’objectif de cette exposition « L’art de comprendre le Monde » est une rencontre interculturelle au centre HUDA de ADSEA01 à Villars les Dombes.
L’Huda est un lieu de passage, un lieu de vie où l’on découvre, on rencontre. C’est l’occasion de créer des synergies entre le monde de l’art, les visiteurs et les partenaires.
Nous posons ensemble la pierre de l’avenir.
C’est une expérience originale, qui illustre la possibilité de partage au-delà les frontières. Les œuvres produites par les uns et les autres en disent souvent long sur leur parcours.
Cette exposition a pour objectif de laisser une trace du passage et de la vie de ces résidents qui viennent chercher l’asile dans le pays des droits de l’homme. Ils viennent pour la plupart de pays où l’art est censuré et où ils n’ont pas d’accès à la culture dans leur éducation.
La plupart des arts en France sont accessibles et permettent de laisser libre court à l’expression de sentiments de chacun et de tous, ce sont des arts sans paroles. Nous pratiquons beaucoup le Land Art dans le centre, tout le monde peut pénétrer dans l’art par la création avec le recyclage.
L’art est une possibilité de se réapproprier le statut d’individu où dans un courant migratoire la personne perd son identité. L’art permet à nouveau d’exister en tant que soi.
L’art culinaire qui sera présenté en fin de visite, est une forme d’art très accessible par les nombreux résidents car l’échange et le partage démarre par la convivialité. La cuisine est un art généreux et multisensoriel.
En Outre c’est aussi pouvoir contribuer, espérons-le, à changer le regard sur les migrants.
A l’issu de la visite de l’exposition et des échanges, les résidents feront découvrir les mets de leur pays autour d’un délicieux buffet dégustation du monde réalisé par leurs soins afin d’échanger et partager. Le buffet sera composé de plats africain, afghan, sri-lankais, erythréens, etc.
L’Objectif :
Proposer un évènement social, solidaire et interculturel au centre HUDA
Permettre aux résidents de rencontrer des artistes et des personnes pour échanger
Créer des synergies avec d’autres associations du territoire autour de l’art
Faire évoluer le regard porté sur la demande d’asile et la migration
Les 100 résidents ont déjà réalisé différents cœurs en bois qui ont été confectionné par Gaby, un Monsieur malvoyant, aux couleurs de leurs pays ou selon leur inspiration qu’ils ont suspendus au-dessus de la terrasse. Ils symbolisent le coeur qu’ils ont mis dans l’organisation de cette réception et la gratitude dont ils font preuve.
L’exposition « portraits croisés » :
L’idée première du projet : mettre en lien des artisans et professionnels de Villars-les-Dombes et des résidents du centre qui auraient eu le même métier.
Ce projet de portraits croisés sur les métiers mené conjointement par le Centre d’Accueil et d’Hébergement des Migrants et demandeurs d’asile, la municipalité, le collège Léon Comas, la médiathèque et le comité de pilotage avec les services sociaux, a eu pour objectif de s’interroger, de s’interviewer, de se tirer le portrait. On ne parle pas de soi, on parle d’un Autre.
L’exposition qui a été proposée correspond à un important travail réalisé pendant plusieurs mois et que l’on peut résumer ainsi :
« Derrière chaque regard, il y a la même humanité, les mêmes espoirs et les mêmes angoisses.
Ces photos disent avant tout que nous sommes semblables et uniques, que chacun de nous est une richesse pour l’autre. Derrière chaque visage, il y a un frère, un semblable, ou bien, qui sait, peut-être nous-mêmes ».
Buffet du monde, journée mondiale de l’intégration des réfugiés :
Lors de la journée mondiale des réfugiés de juin 2020, après une sélection d’œuvres d’artistes du monde il a été proposé à certains résidents de les accompagner dans la réalisation d’une reproduction / inspiration de leur peinture favorite sur le support qu’est la boîte.
Dans le but où chacun pouvait laisser une trace par le biais de l’expression artistique mais aussi symboliser l’ouverture au monde.
A partir de l’œuvre originale, ils ont saisi ce qu’ils en retiraient et se sont servi de cette inspiration / idées pour la mettre en couleurs sur le support. Dans l’idée de laisser à chacun la possibilité de faire selon ces capacités créatrices sans le mettre en difficultés face à un impératif de faire bien, beau ou à l’identique…
La boîte peut symboliser l’enfermement, la routine, quelque chose de difficile à franchir – comme par exemple, les 4 murs d’une pièce, d’une cellule. Mais aussi elle peut représenter l’enferment dans sa propre tête en saisissant l’idée qu’il est parfois difficile de mettre à jour ce que l’on ressent au plus profond de soi.
Un symbole de l’intérieur et de la projection de soi.
« L’art sert d’intégration, d’inclusion, à rompre la solitude et à vivre comme tout le monde », confie à l’AFP Richard, qui a créé fin 2018 le collectif « Mazi » (« Ensemble », en grec).