BIENNALE TRACES

BILAN 2018

Depuis 2000, le réseau Traces organise une biennale sur le thème des migrations. Ses membres se sont à nouveau mobilisés en 2018 afin d’organiser collectivement la biennale TRACES, HISTOIRE, MÉMOIRES ET ACTUALITÉ DES MIGRATIONS. Du 5 novembre au 1er décembre 2018, ce sont 120 événements qui ont été organisés dans toute l’étendue du territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, par l’association Traces en collaboration avec près de 200 partenaires.

Traces, réseau Histoire-mémoires des im/migrations dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, interroge les traces de ces dernières sur son territoire. Celles qui l’ont marqué par le passé et celles qui, aujourd’hui, dessinent ses devenirs. Cette histoire, ce sont les acteurs de la région qui la fabriquent. Traces est une sorte d’observatoire qui témoigne, au niveau de la région, des dialectiques en cours autour des migrations. Acteurs d’horizons divers (recherche, culture, patrimoine, travail social, monde associatif et « exilés ») y contribuent. Les uns et les autres participent à éclairer les phénomènes migratoires, à travers dits et non-dits, passé et actualité, réalités et représentations, politiques et poétiques… Sa « biennale » est un rendez-vous régional de synchronisation des temporalités des mémoires et des générations, des diversités et de leur « en-commun », des traces et des devenirs, du local et du global, etc. Chaque biennale de Traces est d’abord celle des acteurs divers qui la font. Ils participent à la construction d’une image de la région fidèle à sa mémoire : hospitalière, ouverte et à la hauteur de ses ambitions au sein du monde.

La particularité de la biennale Traces est d’interroger les migrations d’hier et d’aujourd’hui par le prisme de la mémoire et de l’histoire et à travers la mise en place de propositions aux formes très variées : conférences, tables-rondes, expositions, projections de films, théâtre, poésie, lectures, visites guidées, performances, etc. L’autre spécificité de Traces est d’associer chercheurs, artistes et militants dans un même mouvement mais aussi collectifs, associations et institutions, chacun amenant son propre regard.

LA BIENNALE EN QUELQUES CHIFFRES…

120 ÉVENEMENTS

80 porteurs de projet du réseau Traces

200 partenaires

43 villes : Lyon, Villeurbanne, Saint-Cyr-Sur-Menthon, Valence, Grenoble, Clermont-Ferrand, La Talaudière, Oyonnax, Vénissieux, Montélimar, La Motte de Galaure, Aubenas, L’Arbresle, Chasselay, Annemasse, Bourg-en-Bresse, Saint-Etienne, Lussas, Décines, Champagne-en-Valromey, Portes-Lès-Valence, Saint-Bonnet-Le-Château, Condrieu, Saint-André-de-Cruzières, Chambéry, Annemasse, Ambérieu-en-Bugey, Jujurieux, Givors, Montségur-sur-Lauzon, Saint-Marcellin, Le Chambon-Feugerolles, Marsanne, Saint-Paul-Lès-Monestier, Vaulx-en-Velin, Bron, Le Teil, Romans, Cruas, Aveize, Privas, Luc en Diois, Saint-Martin-en-Haut.

36 colloques et conférences, 17 expositions,

38 projections, 1 visite patrimoniale

20 spectacles de théâtre, 6 lectures, 8 concerts

9 ateliers et formations, 24 séances de médiation de l’exposition Nous et les autres

 

FRÉQUENTATION 2018 :

Sur les événements : plus de 12 000 personnes

+ il faut ajouter plus de 15 000 visiteurs aux nombreuses expositions

un total de 27 000 personnes

Un public deux fois plus nombreux qu’en 2016.

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Nous avons fait un bilan partagé avec l’ensemble des structures partenaires portant des événements de la biennale Traces.

Il ressort de ce bilan qu’il y a eu beaucoup de public à peu près partout, deux fois plus nombreux que lors de la dernière biennale, dans une grande mixité de personnes. Dans les lieux où le public était moins nombreux, les organisateurs ont tout de même aussi noté une augmentation de l’intérêt et de la fréquentation du public.

Le réseau Traces permet de rendre visible à un niveau régional un grand nombre d’actions locales grâce à une communication efficace et appréciée. La biennale valorise les dynamiques locales en les reliant entres elles et témoigne d’un équilibre entre les territoires : villes centres, banlieues populaires et territoires ruraux.

Les structures partenaires sont demandeuses d’un développement du réseau Traces, de plus d’échanges encore, de co-construction à l’échelle régionale. Il a été très apprécié la mise en place des réunions collectives locales régulières, ainsi que la mise en place de média régionaux d’informations (site internet, catalogue). Le réseau Traces développe son site internet et un système de lettre d’informations en ce sens.

Il ressort également qu’il est nécessaire de développer la dynamique régionale entre deux biennales par la mise en place d’événements réguliers co-construits et portés par le réseau.

Le succès de la biennale 2018 est aussi certainement lié à l’intérêt très large pour la thématique des migrations dans notre société, et à la nécessité d’animer un débat public sur ces questions d’actualité mises en avant par les politiques, les médias et la société civile.

La biennale 2018 a obtenu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon, du Grand Lyon, de la DILCRAH et de la fondation Un Monde par tous. D’autres villes se sont impliquées dans le réseau Traces comme Annemasse, Villeurbanne, Grenoble, Clermont-Ferrand, …

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