La liste ci-dessous, conçue par le RÉSEAU TRACES, a pour vocation de faire connaître différentes expositions itinérantes et disponibles abordant les questions qui entourent les migrations, ainsi que de faciliter leur diffusion en Région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette liste est non-exhaustive et évolutive. N’hésitez pas à nous envoyer des propositions pour enrichir cette liste, merci ! (reseau.traces@gmail.com)
Accueil de migrants, un plateau solidaire
Par Pierre Duvert, photographe indépendant
« Peux t-on faire l’économie de l’accueil de migrants ? » C’est en ces termes qu’Olivier, 1er adjoint à la mairie de Saint Hilaire du Touvet, interpelle le conseil municipal au printemps 2016. Il se fait l’écho des préoccupations de nombreu(ses)x habitant(es)s du Plateau des Petites Roches, à quelques kilomètres de Grenoble, sur les contreforts de la Chartreuse, qui souhaitent venir en aide aux personnes migrantes qui trop souvent se retrouvent à la rue avant de pouvoir bénéficier des aides prévues par la loi aux demandeurs d’asile. L’association « un toit sur un plateau » est créée fin 2016 et, en lien avec l’association grenobloise Accueil Demandeurs d’Asile, organise un hébergement d’urgence pour accueillir des familles ou des personnes isolées en attendant que leur soit attribué un logement par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration. Détails
A la Guillotière, La Petite Afrique
Par Benjamin Vanderlick
L’exposition présente le travail de terrain mené en 2013 par le photographe-ethnologue Benjamin Vanderlick auprès des populations noires résidant à la Guillotière ou fréquentant les commerces du quartier. Détails
Ceux qui marchent encore
Par Tarek Kawtari et Ali Guessoum (L’Écho des Cités, Remembeur)
Exposition réalisée en 2013 par Tarek Kawtari et Ali Guessoum, militants des quartiers populaires qui ont fait le pari de rassembler la mémoire des mouvements de l’immigration et des banlieues à travers vingt panneaux, retraçant ainsi des décennies de luttes. Du mouvement des travailleurs arabes au MIB (Mouvement de l’Immigration et des Banlieues) en passant par la marche de 1983, c’est une histoire qui s’inscrit dans celle de la France.
Corps en Grève
Par Valentine Boucq et Amandine Wadre Puntous
Lyon, mars 1973. Le bidonville de Feyzin est menacé de fermeture. La majorité de ses habitants sont des travailleurs tunisiens « sans-papiers », qui ne seront pas relogés et risque d’être expulsés du pays. Soutenus par plusieurs militants, 27 d’entre-eux vont finalement décider d’entamer une grève de la faim pour tenter d’obtenir une régularisation. La bande dessinée « Corps en Grève » retrace cette lutte durant laquelle français et immigrés se sont battus ensemble, jusqu’au bout. Exposition des planches de la BD et rencontre avec les autrices, Valentine Boucq et Amandine Wadre Puntous.
Desmemoria
Par Laetitia Tura
Avec cette exposition réunissant des films et photographies, fragments de travaux au long cours, Laetitia Tura interroge la fabrique de la mémoire et de l’oubli en tissant des échos à travers le temps et l’espace, entre Espagne et France, terre et mer, images d’archives personnelles et documentaires. Elle matérialise pudiquement avec l’image, les milliers de kilomètres parcourus par Karim, Kassoum ou Sofiane, leurs tentatives de construction entravées par les procédures administratives et judiciaires visant à déterminer leur minorité, la rétention en camps d’internement et les menaces d’expulsion du territoire français. Elle pointe ainsi un bégaiement de l’Histoire et illustre symboliquement le glissement de la figure de « l’indésirable » contre lesquels se mobilisent les mouvements identitaires et fascistes.
Avec les textes de : Geneviève Dreyfus-Armand, historienne, Chowra Makaremi, anthropologue, Sandrine Musso, anthropologue, Queralt Solé, historienne, et la contribution de l’association EVA. Détails
Dieu Merci – Les catholiques extra-européens en métropole
Par Benjamin Vanderlick
« Dieu Merci » est une expression fréquemment utilisée par les catholiques créoles et africains qui traduit leur allégeance au divin au cœur d’une vie soumise aux aléas. En situation de migration, ils continuent de chercher sa bénédiction, sa protection et la libération des maux de leur existence lorsque ceux-ci prennent la forme de la maladie, du chômage, de l’exclusion, ou de difficultés personnelles et familiales. « Dieu Merci » et « Merci Dieu » manifestent leur reconnaissance à son égard. Détails
Eclaireuses d’humanité : visages et parcours de femmes en Méditerranée
Par SOS Méditerranée
À travers les images recueillies par les photographes embarqué.e.s depuis février 2016 à bord de l’Aquarius, puis de l’Ocean Viking, l’exposition montre la réalité des opérations de sauvetage en Méditerranée centrale en choisissant de porter notre regard sur les femmes secourues et les femmes qui sauvent.
Cette exposition célèbre « le pouvoir d’agir » des femmes à travers plusieurs prismes : celui de femmes en exil, de femmes humanitaires, de femmes bénévoles, de femmes sauvées et de femmes qui leur tendent la main. Détails
La Guerre d’Algérie, Histoire commune, Mémoires partagées ?
Par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG)
L’exposition présente l’histoire qui lie la France et l’Algérie, divisée en trois parties : de 1830 à 1954 de la conquête à la colonisation, puis de 1954 à 1962 durant la guerre d’Algérie et enfin l’histoire des mémoires de la guerre d’Algérie. Elle tend à évoquer la pluralité des parcours et des mémoires
autour d’un conflit qui continue à susciter de vifs débats. Détails
Maquis. Les bars africains de la Guillotière
Par Benjamin Vanderlick
Maquis. Des lieux de divertissement, de sociabilités et d’expressions culturelles africaines au cœur de Lyon.
Ils viennent d’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est et sont en Europe depuis environ dix ans. Benjamin Vanderlick, ethnologue et photographe, est allé à la rencontre de cette immigration contemporaine à partir des lieux de sociabilité communautaire à Lyon : les bars africains (les « maquis ») du quartier cosmopolite de la Guillotière. Détails
Roms en bidonvilles
Par Benjamin Vanderlick
Né en 1979, Benjamin Vanderlick est ethnologue et photographe. Depuis dix ans, son parcours universitaire et ses activités professionnelles sont orientés sur les questions d’immigration, de déplacements, d’exil. En 2004, il a soutenu une recherche sur la réapparition des bidonvilles dans l’agglomération lyonnaise. Depuis, il n’a cessé de suivre la situation de ces nouveaux migrants sous un angle photographique et ethnologique. La sélection d’images présentée dans l’exposition « Roms en bidonvilles » constitue une réflexion sur ces nouvelles urbanités que connaissent beaucoup de métropoles d’Europe de l’ouest.
> 1 expo photo (2010)+ 1 livret photo (2020). Détails
Se reconstruire en exil : L’arrivée des réfugiés arméniens en France
Par le Centre du Patrimoine Arménien, la Bibliothèque Nubar et le Musée de l’histoire de l’immigration
En ce début de XXIe siècle où la question des réfugiés se pose partout dans le monde, cette exposition fait écho au parcours permanent du Cpa et retrace la reconstruction de la nation arménienne en France après le génocide de 1915. Détails
SOS Méditerranée : un engagement citoyen
Par SOS Méditerranée
Depuis mars 2021, l’exposition photo SOS MEDITERRANEE : un engagement citoyen sillonne la France pour sensibiliser à la question du sauvetage en mer. Les œuvres de onze photographes professionnel.le.s embarqué.e.s à bord de l’Aquarius puis de l’Ocean Viking permettent au public de découvrir nos actions en images. Détails
Sur la route de l’exil, Un centre d’hébergement pour réfugiés à Cognin-les-Gorges (1977-192)
Par le Grand Séchoir et le Centre du Patrimoine Arménien
Dans le village de Cognin-les-Gorges, entre 1977 et 1992, plus de 2700 rescapés du Sud-Est asiatique ont trouvé refuge, quelques mois durant, après les traumatismes de la dictature, de la guerre, de l’enfermement dans les camps ou de l’errance en mer de Chine… et à leur suite, des Afghans, des Kurdes ou encore des Zaïrois et des Angolais. Un peu plus de quarante ans après l’ouverture du lieu d’accueil à Cognin, cette expérience sociale basée sur la rencontre entre des personnes en situation migratoire et la population locale s’est avérée encore très présente dans les souvenirs des familles de réfugiés, du personnel de l’établissement, des militants associatifs ainsi que des habitants du village. Détails
Expositions mobiles du Musée National de l’Histoire de l’Immigration :
Le Musée propose un dispositif d’expositions mobiles sur la thématique des migrations. A travers cette offre hors-les-murs, le Musée nourrit les initiatives locales, régionales, nationales et internationales par des contenus scientifiques, artistiques et historiques.
Les partenaires peuvent compléter ces expositions mobiles par des contenus en lien avec l’histoire des territoires et développer et accompagner ces diffusions par des programmations scientifiques et culturelles.
Les expositions mobiles sont des outils adaptables qui peuvent s’intégrer dans des projets culturels ou pédagogiques plus larges sur l’histoire et la mémoire de l’immigration. Pour faciliter le développement de ces projets, le Musée national de l’immigration met à disposition sur son site Internet un ensemble d’outils et de ressources autour de chaque exposition mobile : kits de médiation, d’ateliers, de programmation, bibliographies et filmographies, capsules vidéo.
> Infos : https://www.histoire-immigration.fr/collaborer-et-produire-en-reseau/expositions-mobiles
Ciao Italia ! Ces immigrés italiens qui ont fait la France
Ciao Italia ! met en lumière l’apport de l’immigration italienne à la société et à la culture françaises. Abordant la religion, la presse, l’éducation, les arts, la musique, le cinéma, les jeux et le sport, ou encore la gastronomie, elle donne à voir tous ces Italiens, ouvriers, mineurs, maçons, agriculteurs, artisans commerçants, artistes ou encore entrepreneurs qui ont fait la France depuis la seconde moitié du 19e siècle.
Paris-Londres. Music Migrations (1962-1989)
L’exposition mobile Paris-Londres Music Migrations est tirée de l’exposition temporaire qui s’est tenue au Musée national de l’histoire de l’immigration à Paris en 2019. Elle met l’accent sur les mouvements musicaux comme espaces de contestation sur trois décennies qui ont vu l’installation en France et en Grande-Bretagne de plusieurs centaines de milliers d’hommes et de femmes en provenance des colonies et anciennes colonies de ces deux pays.
Sortir des cases. Bande dessinée et migrations
Sortir des cases explore la relation historique entre le développement de la bande dessinée et les mouvements migratoires. Elle met en lumière la façon dont la bande dessinée est peu à peu devenue un moyen privilégié de raconter la migration et ses enjeux, sous des formats toujours plus diversifiés laissant une grande part aux récits personnels et familiaux. Mêlant des œuvres de toutes les époques, depuis les débuts de la bande dessinée à la création la plus récente, elle interroge l’évolution des représentations de l’étranger, de l’immigré et de la migration en lien avec celle des mentalités.
Mondes tsiganes. Une histoire photographique (1860-1980)
Mondes tsiganes explore le rapport de la photographie aux Roms, Manouches et Kalé-Gitans et comment les multiples représentations de ces communautés tsiganes traversent l’histoire du médium. Passant au crible les multiples usages de la photographie, l’expo révèle la construction des stéréotypes dont ces communautés ont souvent été les victimes, donne à voir une autre vision des Tsiganes et permet de comprendre les origines d’une discrimination qui perdure aujourd’hui.
Frontières. Observer les marges pour questionner le monde
Les frontières du XXIe siècle sont partout : dans l’ombre des murs qui s’érigent dans le monde, sur les empreintes digitales des voyageurs et des demandeurs d’asile, dans des camps où vivent des milliers de personnes en exil ou dans le quotidien des travailleurs transfrontaliers. En s’appuyant sur des réalités historiques, géographiques, économiques et humaines, l’expo mobile Frontières mêle photographies, documents d’archives, œuvres d’art, Unes de presse et objets mémoriels issus de ses collections auxquels s’ajoute une dizaine de représentations cartographiques inédites.
Exposition créée par le Musée national de l’histoire de l’immigration et diffusée en Auvergne-Rhône-Alpes par Le Cpa et le Réseau Traces. Détails et diffusion
Expositions mobiles du Groupe de recherche ACHAC :
> Programme Colonisation et Post-colonialisme :
Ce programme a débuté autour de l’histoire de l’Afrique coloniale, avec la préoccupation de déconstruire les conceptions héritées du passé, de se décentrer du regard que l’Occident porte sur lui-même autour de plusieurs expositions.
Six décennies après la plus grande vague des décolonisations de 1960-1962, revenir sur ce passé est toujours difficile. Pour comprendre les bouleversements entraînés par les décolonisations et la violence des guerres coloniales, il est important de revenir aux temps de la construction de l’Empire français.
Cette exposition présente un siècle d’iconographie et d’histoire coloniale à travers des affiches, des couvertures illustrées, des objets issus des arts décoratifs ou des arts industriels ainsi que les œuvres de grands orientalistes tels que Fromentin, Guillaumet ou Dinet. Par le biais d’images surprenantes et inédites, l’exposition sensibilise le public aux problèmes des représentations de l’Autre dans les relations intercommunautaires, dans un contexte d’interdépendance croissante entre l’Afrique et l’Europe.
Par l’image, comprendre l’histoire de l’iconographie coloniale est inséparable de son contexte de production. La présentation du contexte historique est donc très largement développée, aussi bien dans cette exposition grâce aux textes explicatifs et à la frise chronologique que dans les documents pédagogiques. Dans ce cadre historique, la production iconographique coloniale reflète la mentalité d’une époque, révèle les stéréotypes entretenus en France et en Belgique sur l’Afrique et ses populations. Elle témoigne aussi d’une entreprise politique de propagande menée par l’Etat et le lobby colonial pour « imposer » l’idée coloniale et conférer à la France et à la Belgique un prestige international.
A travers cette exposition itinérante est retracée l’histoire de l’exposition de coloniale de 1931. Dans cette « grandiose manifestation », il s’agissait de glorifier la grandeur des empires, car presque toutes les puissances coloniales étaient présentes, et tout particulièrement, l’empire colonial français. Les visiteurs venaient « s’émerveiller » devant la reconstitution du temple d’Angkor Vat, admirer les pagodes du Laos aux toits colorés, les vastes huttes africaines, les villages de terre rouge, les féeriques spectacles nocturnes de sons et lumières, ou se divertir dans les restaurants éphémères aux thématiques exotiques… En même temps, sur la large « avenue des Colonies » et dans les pavillons, des « indigènes » faisaient partie du décor et « divertissaient » le public. Le tour du monde en un jour disait la publicité… Elle ne mentait pas.
> Programme Zoos Humains
Cette exposition raconte l’histoire de femmes, d’hommes et d’enfants, venus d’Asie, d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et parfois d’Europe, exhibés en Occident et ailleurs, dans des cirques, des cabarets, des foires, des zoos, des villages itinérants ou d’importantes reconstitutions dans les expositions universelles et coloniales. L’Europe, l’Amérique et le Japon vont, pendant presque cinq siècles (1490-1960), les exhiber comme de prétendus « sauvages ». C’est un immense « spectacle », avec ses figurants, ses décors, ses imprésarios, ses drames et ses récits. C’est aussi une histoire oubliée, au carrefour des histoires coloniales, de la science, du racisme et de celle du monde du spectacle et des expositions universelles… L’Occident recrute aux quatre coins du monde de nouvelles troupes, famille ou artistes, certains de force, la plupart par contrat. L’exhibition de groupes humains à une telle échelle demeure une pratique propre aux Occidentaux et aux nations coloniales. Elle contribue à légitimer la hiérarchie entre les hommes selon leur couleur de peau et produit encore ses effets dans le présent.
> Programme mémoires combattantes :
Dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération de la France, le Groupe de recherche Achac a développé, avec ses partenaires, un important programme autour de la question de la diversité dans l’Armée française, afin de rendre hommage et de faire connaître ces combattants venus
du monde entier depuis deux siècles
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1765-2014 : Ensemble. Présences des Afriques, des Carïbes et de l’océan indien dans l’armée française
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Présences maghrébines et orientales dans l’Armée française
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1737-2014 : Ensemble. présences de l’Asie et du Pacifique dans l’armée française
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Soldats noirs. troupes françaises et américaines dans les deux guerres mondiales
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Les troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales
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Tirailleurs d’Afrique. Des massacres de mai-juin 1940 à la Libération de 1944-1945 : histoire croisée et mémoire commune.
> Programme Diasporas en France
Ce programme s’attache à étudier les prolongements, les différents liens et rapports entre histoire coloniale et histoire de l’immigration en France concernant les populations d’Afrique subsaharienne, du Maghreb, de la zone Caraïbes, du Moyen-Orient ou de l’océan Indien.
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L’histoire des présences arabo-orientales en France
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L’histoire des Afro-Antillais en France (1685-2011)
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Portraits de France. Parité, diversité, égalité en politique (1789-2021)
> Programme Immigration des Suds
Un siècle d’histoire sur les migrants non-européens, aux mille et une facettes, à travers huit beaux livres, seize expositions régionales itinérantes et le film Paris Couleurs. A travers les milliers d’images et d’archives, les différentes régions françaises se révèlent comme un espace ouvert et riche sur les cultures du monde.
Le projet Bugey-Monde en itinérance
entre-autres a initié en 2017 le projet Bugey-Monde. Le projet a l’objectif de construire collectivement un savoir sur les migrations, à partir d’histoires personnelles d’habitants du Bugey et d’éclairages des sciences humaines, pour donner envie d’agir ensemble dans la solidarité. Le projet continue aujourd’hui autour de deux actions :
La valise de Monsieur Mekki
Une habitante de Belley nous a remis une valise dans laquelle sont réunies les affaires personnelles (fiches de paie, documents bancaires, photos, adhésion à une association bouliste, etc…) de Monsieur Mekki. Nous avons décidé de retracer son parcours, de la région de Mostaganem, en Algérie, au Bugey. Nous menons l’enquête avec une artiste visuelle Chloé Colin, une réalisatrice son Mathilde Billaud et une conteuse Cathelaine.
La cabane du Musée Ephémère
Bugey-Monde, c’est un espace pour mettre en miroir l’histoire des migrations qui se sont déroulées tout au long du 20ème siècles et les migrations d’aujourd’hui. Ce projet, c’est avant tout une cabane, dans laquelle on peut entendre les témoignages de 16 personnes qui racontent leurs histoires.