Bonjour à tou·tes,
Tout d’abord, nous sommes heureux·ses de vous informer que la construction de la BIENNALE TRACES avance bien, et – si les circonstances nous le permettent – il y aura beaucoup de propositions (tables-rondes, projections de films, expositions, spectacles, visites, concerts, etc.) du 7 octobre au 7 décembre 2020. Nous remercions déjà tout·es celles et ceux qui s’impliquent dans cette énergie collective régionale. Ce sont près de 200 partenaires, de nombreux collectifs et associations mobilisé·e·s auprès des personnes migrantes, des chercheurs et chercheuses, des artistes, des lieux de diffusion et d’éducation populaire, et de nombreuses institutions (musées, collectivités, théâtres, etc.) qui sont impliqués dans la future biennale. Cela devrait être très riche de rencontres et d’échanges publics.
Nous vous communiquerons le programme définitif au plus tard début septembre.
Vous pouvez encore nous faire des propositions jusqu’au 24 août (dernier délai).
En même temps, nous vous proposons cet été plusieurs rendez-vous portés avec nos partenaires du Réseau Traces : expositions, concert, et projection, dont vous trouverez le programme ci-après.
Nous vous souhaitons un bel été,
L’équipe de TRACES.
www.facebook.com/traces.migrations
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LES RENDEZ-VOUS DE TRACES:
Al Qithara, Chant moyen-oriental à l’Opéra Underground
Une soirée proposée en partenariat avec TRACES
Jeudi 16 et vendredi 17 juillet, à 19h et 21h
au Festival du Péristyle
1 place de la comédie, sous les arcades de l’Opéra de Lyon
Hussam Kacho a quitté Bagdad, comme beaucoup de ses compatriotes, pour prendre la dangereuse route de l’exil. Installé à Lyon depuis peu, il partage le seul patrimoine qu’il a pu emporter avec lui : un trésor de chants accumulé au fil de ses 20 ans passés à jouer dans les clubs et les mariages irakiens. Un répertoire populaire fait de nostalgie, d’amours heureuses et malheureuses.
Avec : Hussam Kacho : oud, chant – Andrew Al Yacoub : chant – Rémi Foucrier : violon – Tomy Jaunin : percussions.
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EXPOSITION NOUS ET LES AUTRES DES PRÉJUGÉS AU RACISME
Au croisement de l’anthropologie, de la biologie, de la sociologie et de l’histoire, l’exposition s’appuie sur des études menées par les chercheurs en sciences de l’Homme et de la société. Elle propose un parcours qui s’attache à décrypter pourquoi et comment se met en place le racisme, la xénophobie à des moments de l’histoire des sociétés.
Le racisme est un processus complexe dans sa nature, divers dans ses manifestations. Il est non figé dans le temps. Le décrypter suppose d’analyser les logiques historiques, psychologiques, économiques, politiques et sociales qui en sous-tendent tous les aspects.
Exposition conçue et réalisée par le Muséum national d’histoire naturelle – site du musée de l’Homme. Proposée en partenariat avec le Réseau Traces, Histoire, Mémoires et Actualités des migrations en Auvergne-Rhône-Alpes
Du 1er au 31 juillet 2020 à la Mairie de Le Teil
Salle des fêtes, allée Paul Avon, Le Teil, 07400 Ardèche
Mardi et vendredi de 9h à 12h30, Mercredi et jeudi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30
Organisé par la Mairie de Le Teil
Une rencontre avec la commissaire de l’exposition, Carole Reynaud Paligot, sera proposé le jeudi 2 juillet 2020 à 10h par visioconférence. Visioconférence possible en salle des fêtes de la mairie pour les personnes ne pouvant se connecter de chez eux.
Des ateliers seront proposés dans le cadre de l’exposition avec le Centre du Patrimoine Arménien de Valence et l’association Franco-Italienne ASSOFITAL :
> Mercredi 15 juillet = Atelier Comedia dell arte sur le thème de la différence – Gratuit – sur inscription (places limitées à 10 enfants)
> Jeudi 16 juillet = atelier audiovisuel sur la thématique de l’exposition – Horaires à confirmer – Gratuit – sur inscription (places limitées à 10 enfants)
> Mercredi 22 juillet de 10h à 12h = Atelier « Portrait invisible »- Jeunes (8-12 ans) – Atelier de création plastique sur la notion d’identité – Gratuit – sur inscription (places limitées à 10 enfants)
> Jeudi 23 juillet de 10h à 12h = Atelier « Nous et les autres » – Jeunes (12-16 ans) – Découverte des mécanismes du racisme à travers des jeux avec le Centre du Patrimoine Arménien – Gratuit – sur inscription (places limitées à 10 personnes)
Pour vous inscrire ou pour toute information : audrey.dalalande@mairie-le-teil.fr ou 06 78 55 93 29
Du 3 juillet à fin septembre à la Maison Éclusière
Chemin de Halage, 01600 Parcieux, Ain
Organisé par l’association KARAKIB
Karakib s’associe à la Communauté de Communes Dombes Saône Vallée afin de faire revivre la Maison Éclusière de Parcieux avec une programmation riche et diversifiée en concerts, théâtre, expositions et ateliers pour petits et grands.
Les lieux seront ouverts tout au long de l’été du jeudi au dimanche de 11h00 à 22h00.
Des conférences et ateliers seront également proposés à l’automne en partenariat avec Traces.
Pour toute information: ecluse@karakib.org
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Projection en plein air de MELTEM au RIZE
En partenariat avec le réseau TRACES
Jeudi 27 août 2020 à 21h
A la tombée de la nuit, rejoignez-nous sur le parvis du Rize pour découvrir Meltem, un film drôle et touchant sur la quête identitaire et le vécu des réfugiés syriens en Grèce.
Réalisé par Basile Doganis. France. 2019.
Synopsis : Un an après la mort de sa mère, Elena, jeune Française d’origine grecque, retourne dans sa maison de vacances sur l’île de Lesbos. Elle est accompagnée de ses amis Nassim et Sekou, deux jeunes banlieusards plus habitués aux bancs de la cité qu’aux plages paradisiaques. Mais les vacances sont perturbées par la rencontre avec Elyas, jeune Syrien réfugié depuis peu sur l’île, qui fait basculer le destin d’Elena et de ses amis. Durée : 1h30
Le film sera introduit par Christina Del Biaggio, chercheuse travaillant les enjeux géographiques, politiques et sociaux des migrations, notamment à la frontière grecque et turque.
Tout public – Entrée libre
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PUBLICATIONS:
ÉCARTS D’IDENTITÉ N°134
Contre toutes les injustices, les mêmes droits pour toutes et tous
« Ce numéro fait au final et à son tour reflet à son moment, ni « caché » ni socialement confiné mais au contraire un brin « en colère », oui… Reflet au teint trouble comme l’air devenu irrespirable lors de son élaboration. Il rappelle et de manière déhiscente (signe des temps en soi !) que la question des droits est au coeur du social, de la sociation, de la société. Qu’elle en est aussi bien le moteur (le remède) que, quand elle faillit, l’élément de la panne ou du chaos (le poison). Question de longue date et de hautes luttes (D. Lochak, P. Chamoiseau, A. Levy…), une lutte toujours en cours sur plusieurs fronts (J. Duflot, B. Delemotte, B. Sayn, O. Samaoli,…) et par plusieurs acteurs de champs différents : social, scientifique, poétique, culturel, sanitaire, etc. (Ph. Hanus, O. Daviet, S. Mekdjian, C. Herbelin, D. Raphel…). Elle fait partie de ces dimensions qui éclairent notre « destin commun », un destin qu’il « serait temps de prendre au sérieux » pour mieux construire demain (Delmas-Marty…). Les poètes n’en ont jamais douté ! Leurs mots abritent ces « futures vigueurs » d’où naissent tous les espoirs et du plus profond même de nos doutes. Aussi trouvent-ils et naturellement leur place dans ces pages. « Dans l’ombre de leurs mots… nous retrouvons le projet de notre revue pour participer à construire l’aube de demain » (B. Guichard). Et aussi rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui nous ont quitté dernièrement. Ils furent des dizaines de milliers, connus (Idir, S. Maldoror, etc.) ou anonymes, à cause du Covid-19 ou d’autre chose. Nous leur dédions ce numéro. « Un olivier montera de [leur] sang » . Abdellatif Chaouite