Puisque la Biennale Traces est confinée, et en attendant de vous retrouver prochainement, nous vous proposons de suivre le réseau sur la RADIO [Biennale] TRACES.
Retrouvez aujourd’hui le PROGRAMME #4 !
Merci à tous les partenaires et collaborateurs et collaboratrices impliqué.e.s dans ce programme.
N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos retours ou nous envoyer également vos propositions,
Bonne écoute !
PROGRAMME #4
Samedi 5 décembre
Ce quatrième programme de la radio [Biennale] Traces est dédié au THÉÂTRE. Nous aborderons aussi les questions de Frontières par la lecture de poèmes, comme nous parlerons de « migrance » et de l’idée d’un droit international à l’hospitalité défendue par le philosophe Etienne Balibar. Cécilia Brassier-Rodrigues partage avec nous plusieurs projets de l’université Clermont-Auvergne impliquant et valorisant les ressources et compétences des réfugié.es au sein de ses programmes. Nous vous proposons de découvrir l’ampleur du travail de mémoire et de médiation mené par l’association Vive La Tase. Enfin, les migrants prennent la parole à travers les créations sonores des émissions Faratanin Fraternité, ou de l’atelier radio À plus d’une voix de l’association Modus Operandi.
THÉÂTRE ET MIGRATIONS
Depuis la création de la biennale Traces en 2000, le théâtre a toujours été au cœur de nos programmations, comme un merveilleux support, prétexte à partager connaissances et réflexions de façon sensible sur les questions des migrations. Nombreux sont donc les acteurs de théâtre qui ont contribué aux actions du réseau Traces. Nous avons invité à ce nouveau programme radiophonique les metteur.euses en scène Margaux Ezkenazi, Fernanda Areias, Dominique Lurcel, la comédienne Anca Bene, la compagnie Waninga, le festival Sens Interdit ou le théâtre Prémol : tous et toutes interrogent les migrations, l’exil, les identités plurielles de la France multi-culturelle et le colonialisme.
Compagnie Nova, Margaux Ezkenazi
Portrait, 20 minutes
« Et le cœur fume encore » est le second volet d’une investigation théâtrale sur les écritures et les poétiques de la décolonisation, pour penser nos identités françaises et les oublis de sa mémoire. « Écrire en pays dominé » : c’est sous le signe de l’ouvrage de Patrick Chamoiseau que la compagnie Nova a créé ses deux derniers spectacles. Après « Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre », traversée poétique, politique et musicale des courants de la négritude et de la créolité, « Et le cœur fume encore », spectacle qui retrace les mémoires, les littératures et les silences de la guerre d’Algérie. Dans le cadre de la biennale Traces, nous devions organiser une table ronde « Guerre d’Algérie : comment raconter les mémoires ? » avec le TNP, en lien avec la pièce de théâtre (reportée en janvier 2022). Margaux Ezkenazi nous fait l’honneur de présenter ce spectacle, en abordant également un nouveau travail à l’œuvre sur la mémoire de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983.
>http://www.lacompagnienova.org/
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Compagnie Passeurs de Mémoires, Dominique Lurcel
Portrait, 30 minutes
« L’Algérie à cœur » est une création réalisée à partir d’un atelier d’écriture dirigé par Danielle Almendros, mise en lecture par Dominique Lurcel (Cie Passeurs de mémoires). Polyphonie de mémoires vives, toutes générations et origines confondues : un ensemble qui raconte de manière sensible l’amour partagé et contradictoire d’un pays, grandes et petites histoires mêlées, et qui dit la nécessité de la rencontre. Cette création devait être présentée lors de la biennale Traces et sera reportée début 2021 avec Coup de Soleil Auvergne Rhône-Alpes à la Maison des Passages. Dominique Lurcel nous présente la compagnie, la création « L’Algérie à cœur » mais aussi un travail en cours avec Stéphane Beaud (La France des Belhoumi).
https://passeursdememoires.wixsite.com/passeursdememoires
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Compagnie Waninga, Fiammetta Nincheri
Portrait, 35 minutes
Créé en 2015 au sein du Collectif Jeunes de RESF, l’atelier théâtre devient la Compagnie Waninga. Elle a pour vocation de permettre à de jeunes migrants de prendre la parole, sur scène, individuellement et collectivement. Le premier spectacle « C’est quoi le problème » s’intéressait aux étapes du parcours migratoire, comment sont-elles vécues et comment peuvent-elles être racontées ? Le nouveau spectacle « Le droit à l’erreur », présenté lors de la biennale Traces, s’intéresse plutôt à la vie des personnes migrantes dès lors qu’elles décident de trouver place ici : « Plusieurs personnages se croisent… Kevin cherche désespérément l’amour mais sa situation de sans-papier fait barrage. Janneh veut réussir à tout prix, livreur à vélo comme tant d’autres. Figure de référence dans le quartier, l’Ancien a moins de 30 ans ; il a été régularisé grâce au soutien de son patron. La vie s’écoule sur le bitume, entre deux vidéos Youtube, discussions anodines et problèmes quotidiens. Ces parcours individuels sont liés par un défi commun : s’intégrer coûte que coûte à la République Française. »
Conçu à partir d’improvisations sur leurs histoires, la compagnie a une double vocation : faire connaître ces histoires souvent ignorées du grand public, mais aussi permettre aux Jeunes de « sortir d’eux » et d’explorer, par les moyens du théâtre, d’autres manières de se dire et de porter un message. » Rencontre avec Fiammetta Nincheri qui coordonne la compagnie avec Pauline Rousseau et Marie Brugière.
RENDEZ-VOUS À VENIR : Stage de théâtre gratuit, décembre 2020, Lyon : La Compagnie Waninga ouvre une série de stages de théâtre, destinés à tout jeune de 15 à 25 ans, en vue de créer un spectacle à l’été 2021 sur la thématique des inégalités sociales. Il s’agit de s’interroger par le théâtre sur la richesse, l’oppression, la domination et de créer ensemble un monde utopique où ces réalités sont renversées. Sont proposés des stages d’une semaine pendant les vacances scolaires (été et toussaint 2020, février et pâques 2021) ainsi qu’une période de travail de 3 jours en décembre 2020 (20 – 23 décembre 2020 à la MJC Jean Macé). Les jeunes peuvent s’inscrire à un seul stage ou en faire plusieurs si la démarche leur a plu. À la fin de l’année, l’idée est de constituer un petit groupe de « passionné·e·s » et de faire une résidence hors de Lyon (une semaine) pour créer un spectacle durant l’été 2021. Aucun niveau de départ n’est exigé, seule la motivation compte. Détails et inscriptions : ciewaninga@gmail.com
https://m.facebook.com/ciewaninga
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Compagnie Corps Indociles, Fernanda Areias
Portrait, 50 minutes
Chercheuse et metteuse en scène brésilienne, habitant Lyon, Fernanda Areias a mené un post-doctorat à l’ENSATT (Lyon), sur les représentations dans le théâtre de l’immigration contemporaine des femmes seules en France. Elle développe maintenant un projet de recherche action sous la forme d’un spectacle théâtral interdisciplinaire (théâtre, danse et vidéo) “Solas”. Fernanda Areias était en résidence à RAMDAM (Sainte-Foy-lès-Lyon) et elle sera accueillie en décembre au théâtre de la Mouche (Saint-Genis-Laval). Présentation de son travail de recherche et création.
« On joue sur scène le parcours intime de l’imaginaire migratoire vécu par ces femmes. Chaque histoire individuelle récoltée de femmes migrantes sera racontée, transformée en danse ou encore représentée en théâtre d’objets, pour une métamorphose du récit en formes spectaculaires multiples. Notre spectacle exprimera avec humanité, un parcours qui dévoile leurs identités, leurs volontés, leurs ambitions, leurs espoirs, leurs désirs et leurs abandons. Le récit sera donc un tremplin pour plonger dans les prises de paroles qui sont des traces de leur parcours complexes. En d’autres termes, représenter ces filles dans leur intériorité pulsante, c’est transformer les chiffres de la migration en être sensible. En somme, construire une scène au service de l’altérité. »
RENDEZ-VOUS À VENIR : Présentation professionnelle au Théâtre de la Mouche, le 14 décembre 2020 à 17:30 – Réservation : ciecorpsindociles@gmail.com
https://fernanda914.portfoliobox.net
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Anca Bene, autrice et comédienne
Portrait, 35 minutes
Dans le spectacle « Terres Mères » de Anca Bene, une jeune femme convoque les lieux de sa mémoire. Elle s’adresse à ces lieux, à ce qu’il y reste, dans l’espoir de rattraper ce qui a été perdu. Entre fiction et réel, les lieux se mettent à lui répondre. Les souvenirs de son enfance dans une Roumanie, pendant et après la chute du rideau de fer, se mêlent à la parole de ceux qui lui sont chers. Peu à peu, elle affronte le sentiment de déracinement et tente de réconcilier les évènements qui ont tracé son parcours. En traversant les différents espaces de la mémoire, les voix et les langues résonnent pour interroger l’appartenance et raconter une identité entre l’amour des racines et le désir d’ailleurs. Ce spectacle en résidence de création au Théâtre des Marronniers (Lyon), dont une étape de travail devait être présentée lors de la biennale Traces, poursuit son chemin et vous sera présenté en 2021. Rencontre avec Anca Bene qui nous présente le projet, son équipe et revient sur la résidence de création qui vient de se terminer.
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Compagnie l’Axe de Création
Documentaire sonore de Clémentine Méténier, 2018, 27 minutes
Depuis plus de 15 ans, la compagnie artistique « l’Axe de Création » crée des spectacles, sur une année, avec une quinzaine de jeunes âgés de 12 à 25 ans. En 2018, le spectacle abordait le thème des parcours migratoires et de l’« étranger ». La création se veut interdisciplinaire : chants, danses, théâtre, musique, sur supports vidéos, sonores, photos… Tout est permis. «Diver’cité» du nom de ce nouveau spectacle porte en lui l’histoire personnelle de chaque jeune ; c’est la recueil de témoignages, de photographies ou encore de musiques au goût du passé de leurs proches, qui a permis de monter cette création. Clémentine Métenier en a suivi l’élaboration, de septembre 2017 au 12 mai 2018, date de la première représentation au Théâtre 145 de Grenoble. Un projet du Théâtre Prémol à Grenoble.
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Festival Sens Interdits
la radio (extrait, 4 minutes)
Sens Interdits, festival international de théâtre, sous-titré « théâtre de l’urgence », fêtait ses dix ans l’année passée. Des jeunes reporters internationaux ont réalisé des chroniques radiophoniques et animé la web radio de Sens Interdits. Voici celle du spectacle dont le réseau Traces était partenaire, écrite par Leyla : « Peer Gynt from Kosovo » de Jeton Neziraj / Mise en scène : Agon Myftari.
Le spectacle est l’histoire d’un rêve brisé. Celui d’une vie meilleure au sein d’une Europe accueillante. Plein d’espoir dans un avenir radieux, un jeune homme quitte son Kosovo natal pour aller à la découverte du « rêve européen ». Comme le jeune anti-héros d’Ibsen, ce Peer contemporain va cependant être confronté à une réalité moins heureuse qu’il ne l’avait imaginée.
RENDEZ-VOUS À VENIR : La Radio Sens Interdits recherche ses nouveaux Jeunes Reporters. Projet gratuit et accessible à tout jeune de moins de 25ans de la Métropole de Lyon. « Vous irez voir des spectacles, vous en parlerez et vous vous questionnerez, vous confronterez vos points de vue, vos avis, vos opinions. En partageant la vie dans sa diversité et dans la bienveillance. » Tout au long de ce cursus radiophonique, les journalistes vénézuéliennes de Station Sans Fil aborderont les techniques journalistiques (interview, chronique, conférence de presse, portrait, critique, …) pour fournir une base solide permettant aux participants de s’exprimer plus aisément mais aussi prendre la main sur des entretiens et présentations orales. Contact : rp.sensinterdits@gmail.com
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LES MIGRANTS PRENNENT LA PAROLE
Des collectifs de personnes migrantes s’emparent de la radio pour partager leurs questionnements sur les problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ils, elles animent des émissions radio, créent des documentaires sonores.
« Faratanin Fraternité »
Émission radio animée par des mineurs isolés à Clermont-Ferrand
Faratanin Fraternité est une émission mensuelle sur Radio Campus Clermont. Elle existe depuis janvier 2018. Des associations venaient d’ouvrir le squat le 5 étoiles afin d’accueillir des mineurs isolés et de les accompagner dans leur démarche de recours pour la reconnaissance de leur minorité. Lise et Jean-Marie sont venus au squat et ont proposé aux jeunes de se saisir de l’outil radio pour partager leurs points de vue avec le grand public. « Il s’agit de témoigner, de dénoncer ce qui ne va pas et aussi d’inverser les rôles. Ce sont eux qui ont le pouvoir le temps de l’interview. Tous les samedis on se réunit et on prépare la prochaine émission. La playlist est définie par eux. On garde des moments pour rire avec des débats débiles, des fictions ou des mix impromptus. »
Cette semaine, pour la Radio Traces, Faratanin Fraternité vous propose 3 créations :
- Le reportage de Fama. « Fama est parti à Lyon cet été pour suivre une rencontre amicale entre les mineurs isolé de Clermont et les mineurs isolés de Lyon. Un reportage pour Traces ! » (8 minutes)
- Le témoignage de Kourouma (4 minutes)
- Enfin un peu de musique : « Après la manifestation du 26 septembre des jeunes majeur, ancien mineur isolés, qui réclament leur titres de séjour, le préfet a accepté une rencontre, mais sans les personnes concernées. Ce sont uniquement les associations qui ont soutenu la manifestation qui sont conviées. Les jeunes ne comprennent pas. Voici un florilège de leurs réflexions. » (3 minutes)
Plus d’informations sur : https://campus-clermont.net/node/137
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Atelier radio « A plus d’une voix »
de l’association Modus Operandi
A plus d’une voix est un atelier radiophonique mené avec des personnes à la recherche d’un refuge. Depuis 2016, l’association Modus Operandi impulse ces ateliers dans un cours de français où les participant·es sont invité·es à choisir des sujets de débats. « Nous enregistrons des échanges entre nous et avec des personnes extérieures que nous invitons. Les enregistrements font l’objet de montage de formes diversifiées : documentaires, promenades sonores et émissions. »
Modus Operandi présente cette semaine trois sons :
- Migrant ou réfugié, capsule sonore, 3 minutes
- Aventurier, capsule sonore, 6 minutes
« Nous avons passé beaucoup de temps à nous interroger sur les mots utilisés pour désigner les personnes qui arrivent et ce que cela nous révèle des imaginaires sur la migration.
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- La voix qui crie dans le désert, Émission 2, Radio Campus Grenoble, 1h
« Sur la thématique de l’arrivée de personnes étrangères en Europe, nous avons invité deux étudiants qui ont eux-même vécu cette expérience. L’un a présenté un exposé intitulé La crise « migratoire » ? et l’autre Les politiques européennes de l’accueil des migrants. Après des discussions et débats au sein de notre atelier radio, nous avons reçu ces deux personnes dans le studio de Radio Campus Grenoble pour les questionner sur leur travail. »
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IMPLIQUER LES PERSONNES CONCERNÉES
ET RECONNAITRE LEURS CULTURES ET COMPÉTENCES
Université Clermont Auvergne
ENTRETIEN avec Cécilia BRASSIER-RODRIGUES, 29 minutes
Directrice du département Information et Communication de l’université Clermont-Auvergne , Co-référente Relations Internationales de l’UFR Langues culture et communication, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication.
Dans le cadre du Festival Migrant’Scène et de la Biennale Traces, l’Université Clermont Auvergne et la Cimade devait présenter le film « En Cours » réalisé par Marion Dagot. Il donne la parole à quatre réfugiés. Ce film cherche à s’abstraire de la catégorie « réfugiée » pour se rapprocher des individus et de leurs histoires singulières. Durant 1 an, de Clermont-Ferrand à Bruxelles, Rabab, Souzan, Yahia et Ahmad, se rejoignent toutes autour du milieu universitaire et du projet CoLAB, où elles transmettent leur savoir aux étudiants. Cécilia Brassier nous présente le projet, ainsi que la création prochaine d’espace d’information sur la culture des réfugiés racontée par les réfugiés à destination des professionnels, des bénévoles et des habitants de Clermont-Ferrand. Toute personne réfugiée ou structure de la région impliquée auprès de réfugiés peut participer, plus d’informations en écrivant à cecilia.brassier@uca.fr
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HISTOIRE / MÉMOIRE DES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS
EN RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
L’Ensemble industriel remarquable Cusset-TASE
Entretien avec Maxime Sermet, 25 minutes
Créée en 1925, cette usine de viscose a été fondée par la famille Gillet ayant fait fortune dans les soieries lyonnaises. L’usine TASE (Textile Artificiel du Sud-Est), dangereuse et polluante, est construite loin de la ville et mobilise une main d’œuvre immigrée nombreuse, qui constitue aujourd’hui les origines du peuple vaudais. C’est l’histoire d’une intégration par le travail marquée par les luttes syndicales et politiques liées à la crise de 1929 et à la guerre, jusqu’à sa fermeture en 1975. L’association Vive la Tase, créée par Jocelyne Béard, travaille depuis 10 ans à préserver et partager la mémoire de cette usine. Maxime Sermet, membre de l’association, guide conférencier et chargé de valoriser cette mémoire nous présente cette histoire.
http://vivelatase.blogspot.com/p/en.html
Voir aussi le documentaire : https://izi.travel/fr/625e-ensemble-industriel-remarquable-cusset-tase/fr
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FRONTIÈRES
Cette semaine, la MJC Jean-Macé (Lyon) représentée par Laurence Vet sa présidente nous lit plusieurs textes qui interrogent les frontières.
Poèmes dans la frontière, revue Bacchanales
Lectures par Laurence Vet, 7 minutes
Extraits du numéro 62 de la revue Bacchanales parue sur la thématique des Frontières (Grenoble).
https://www.maisondelapoesierhonealpes.com/
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« Pour un droit international de l’hospitalité », Etienne Balibar
Lecture par Laurence Vet, 10 minutes
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Merci de votre écoute
et à la semaine prochaine !
Le RÉSEAU TRACES.
Coordination & programmation : Sébastien ESCANDE
Montage et mise en place radio : Alice AL-ASMAR