Bonjour,

Puisque la Biennale Traces est confinée, et en attendant de vous retrouver prochainement, nous vous proposons aujourd’hui de suivre le réseau sur la RADIO [Biennale] TRACES.

Chaque semaine, nous vous proposons : des documentaires sonores, des lectures de textes, des créations sonores, des portraits et interviews de chercheur.euse.s, d’artistes, ou de structures impliquées dans la biennale Traces, des tables-rondes, des témoignages…

Ce programme est créé et proposé par un ensemble d’acteurs impliqués dans le réseau Traces. Merci à vous ! N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos retours ou nous envoyer également vos propositions,

Aussi, à noter dans votre agenda : Samedi 21 novembre, nous proposerons toute une après midi d’émissions radio en direct, « MIGRATIONS, des frontières à l’hospitalité, questionner les mobilités et réinventer les imaginaires » dans le cadre du festival Les idées sous couvre-feu organisé par la Villa Gillet, de la Biennale Traces et du festival Migrant’Scène, en présence de Nathalie Quintane, Sébastien Thiéry, Thierry Segreto, Cris Beauchemin, Camille Schmoll, Cristina Cattaneo et Mathilde Dubesset et Jean Saglio de La Cimade. (Détails)

Voici notre premier programme radio :

PROGRAMME #1
Samedi 14 novembre 2020

Dans ce premier programme, nous vous proposons un parcours sonore en Région Auvergne-Rhône-Alpes qui abordera de nombreux sujets et thématiques variées : l’hospitalité, les créations radiophoniques des personnes migrantes, les questions d’accès au logement ou au travail, mais aussi des portraits de territoires cosmopolites. Ce parcours sera ponctué d’extraits de textes traitant du racisme contemporain, et présentera des créations à l’intersection entre musique, mémoires et migrations.

 

LES MIGRANTS PRENNENT LA PAROLE

Des collectifs de personnes migrantes s’emparent de la radio pour partager leurs questionnements sur les problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ils, elles animent des émissions radio, créent des documentaires sonores. Voici deux collectifs de la région à découvrir.

« Faratanin Fraternité »
Émission radio animée par des mineurs isolés à Clermont-Ferrand

Faratanin Fraternité est une émission mensuelle sur Radio Campus Clermont. Elle existe depuis janvier 2018. Des associations venaient d’ouvrir le squat le 5 étoiles afin d’accueillir des mineurs isolés et de les accompagner dans leur démarche de recours pour la reconnaissance de leur minorité. Lise et Jean-Marie sont venus au squat proposer aux jeunes de se saisir de l’outil radio pour partager leurs points de vue avec le grand public. « Il s’agit de témoigner, de dénoncer ce qui ne va pas et aussi d’inverser les rôles. C’est eux qui ont le pouvoir le temps de l’interview. Tous les samedis on se réunit et on prépare la prochaine émission. La playlist est définie par eux. On garde des moments pour rire avec des débats débiles, des fictions ou des mix impromptus. »

Cette semaine, pour la Radio Traces, Faratanin Fraternité vous propose 4 créations:

  • Introduction (1 minute)
  • Interview d’Issiaka (11 minutes)
  • Qui inviteras tu à ton mariage ? (3 minutes)
  • Pissotière (1 minute)

Plus d’informations sur : https://campus-clermont.net/node/137

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Atelier radio « A plus d’une voix »
de l’association Modus Operandi

A plus d’une voix est un atelier radiophonique mené avec des personnes à la recherche d’un refuge. Depuis 2016, l’association Modus Operandi impulse ces ateliers dans un cours de français où les participant·es sont invité·es à choisir des sujets de débats. « Nous enregistrons des échanges entre nous et avec des personnes extérieures que nous invitons. Les enregistrements font l’objet de montage de formes diversifiées : documentaires, promenades sonores et émissions. »

« A-t-on le droit d’exprimer sa colère ? »
Documentaire sonore, 2020, 37 minutes

Cette question s’est posée au détour d’une conversation et nous avons décidé de lui consacrer un documentaire pour tenter d’y répondre. Les paroles évoquent les obstacles et injustices auquels font face les personnes à la recherche d’un refuge et qui font naître la colère, en questionnant les traitements injustes, la discriminations des étranger·es et les limites rencontrées pour manifester son mécontentement.

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« Le confinement est comme la vie d’un sans-papier »
Capsule sonore, 2020, 1 minute

Les ateliers radio sont l’occasion de partager des expériences sur la procédure d’asile en France et la précarité administrative à laquelle l’Etat assigner les étranger·es. Ici Matt explique nous dit ce que lui a fait le confinement et en quoi cela met en lumière le besoin de régularisation des personnes sans-papiers.

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ACCUEIL, HOSPITALITÉ

Pour aborder la question si essentielle de l’accueil et de l’hospitalité dans nos villes et nos campagnes, voici plusieurs documentaires sonores qui portent de nombreux témoignages : le portrait de l’association ANVITA, ainsi que des lectures de textes et poèmes que nous vous invitons à commander dans votre librairie locale.

« Passer la porte »
Documentaire sonore de RadioLà, 2019, 35 minutes

Nous avons passé du temps, avec ou sans micro, au refuge solidaire de Briançon. Migrant ou bénévole, comment passe-t-on la porte de ce lieu d’accueil juste en bas de la montagne ? Comment la désorganisation du monde rend-elle possible et indispensable un accueil d’urgence qui vit chaque jour l’obligation de se pérenniser ? D’un côté les chants et musiques des migrants de passage qui ne souhaitent plus raconter leurs histoires aux médias, ne voyant pas de changement dans leurs conditions d’accueil. De l’autre une équipe de bénévoles à l’écoute, qui se demande toujours, deux ans après l’urgence, comment et pourquoi ils sont encore là.

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« Ils accueillent »
Documentaire sonore d’Hélène Poté, 2018, 30 minutes

« Dans les médias : des chiffres, des flux, des océans d’horreur. Mais des citoyens ont décidé d’agir. Ils accueillent. Qui sont ces personnes qui ouvrent leur porte ? Que se passe t-il pour les uns et les autres lors de ces moments partagés ? »

Hélène Poté a réalisé deux reportages sonores chez des personnes qui accueillent des personnes sans domicile, ici des migrants en attente de régularisation. Elle a rencontré Céline et Monique à l’association l’Ouvre Porte à Lyon. (http://louvreporte.org). Hélène est venue avec son micro partager un après-midi, une soirée, avec les personnes qu’elles et ils accueillaient alors. Voici cette semaine une première rencontre :

« Une soirée chez Céline, Xavier et Ilan » (30min)

Un repas, des discussions et des rires partagés. Avec Céline, Xavier, Ilan, Idrissa et Mamadou. Portés par la chaleur humaine quand se dissipent les frontières, un moment suspendu, à l’abri d’un foyer.

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« La malédiction », poème de Hassan Yacine
Lecture par Marion Aeschlimann, 2020, 5 minutes

Publié dans le livre « Entre accueil et rejet : ce que les villes font aux migrants » – Éditions le Passager clandestin.

Menacé de mort dans son pays le Soudan, Hassan Yassine est exilé en France depuis 2007. Originaire d’Oumdourman, il enseignait le kung-fu à des enfants. C’est son rôle actif dans un réseau d’aide à l’accès aux médicaments, particulièrement destinés aux enfants du Darfour, qui lui a valu de s’opposer au gouvernement. Déjà poète au Soudan, il a continué à écrire plus intensément en France confronté à la vie à la rue et à des difficultés administratives. Il s’attache à décrire la ville, les quartiers et les gens qu’il croise. Ses thèmes de prédilection : l’exil, la violence institutionnelle, les luttes qui en résultent mais aussi l’amour. Un premier recueil de ses textes sera prochainement publié.

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« ANVITA, Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants »
Portrait / Interview de Myriam Laïdouni-Denis, par Clémentine Méténier, 2020, 12 minutes

Association nationale des villes et territoires accueillants, l’Anvita est un réseau d’élus accueillants de communes de toute taille, urbaines ou rurales, mais aussi de départements et régions. L’association propose une charte sur l’accueil inconditionnel, mutualise les bonnes pratiques… et interpelle l’Etat sur sa politique d’accueil.

Myriam Laïdouni-Denis est co-fondatrice de l’Association Nationale  Villes et Territoire Accueillants (ANVITA), conseillère régionale écologiste Auvergne Rhônes-Alpes.

>https://villes-territoires-accueillants.fr/

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« Passer quoi qu’il en coûte », de Niki Giannari et Geaorges Didi-Huberman
Éditions de minuit (extrait)
Lecture par Marion Aeschlimann, 2020, 6 minutes

L’ouvrage s’ouvre sur un poème de Niki Giannari, Des spectres hantent l’Europe, que Georges Didi-Huberman commente et éclaire. Poétesse vivant à Thessalonique, « la plus clandestine des écrivaines grecques aujourd’hui », comme la qualifie l’auteur, Niki Giannari a écrit ces vers en 2016 pour accompagner le film éponyme de Maria Kourkouta, témoignage de la vie des habitants du camp de réfugiés à Indomeni, ville grecque proche de la frontière macédonienne. Ainsi l’auteur se sert des vers du poème pour en faire des titres de chapitres ou les parsème dans le texte avec les images en noir et blanc tirées du film. Il s’y arrête, les sonde et les approfondit.

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MULTICULTURALISME

En milieu rural aussi, les villages de la région sont le lieu de migrations, les habitants venant d’horizons très nombreux et variés. Rencontre dans le Bugey (Ain).

« Bugey-Monde »
Par l’association Entre-autres
Série Portraits documentaires sonores, 18 minutes par épisode

Le Musée éphémère du Bugey-Monde est une cabane dans laquelle vous êtes invités à découvrir des portraits de 16 habitant.e.s du Bugey (région à l’est de l’Ain), né.e.s ici ou ailleurs. C’est Fabienne Guedy,  qui les a concoctés et c’est Hélène Léonard qui a construit la cabane dans le cadre d’un projet porté par l’association Entre-autres. Ces portraits nous interrogent sur les représentations que nous avons des personnes qui ont vécu un parcours migratoire et sur l’accueil que nous leur offrons, dans le Bugey et ailleurs.

Voici cette semaine, les 2 premiers documentaires sonores de la série Bugey-Monde !

Plus d’informations sur :http://www.entre-autres.org/rencontres/bugey-monde/

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MUSIQUE & QUARTIERS POPULAIRES

À Rillieux-la-Pape, la Biennale Traces a débuté avec 3 journées autour de la mémoire du groupe Carte de séjour et de son chanteur Rachid Taha. Lors de la biennale 2020, était également prévue une belle soirée de conférence et concert autour de la sortie du disque « Maghreb K7 Club » au Périscope. En attendant le report de cette soirée, voici un documentaire sonore pour découvrir cet univers, cette mémoire.

« L’aventure de Carte de Séjour »
Discussion, voyage dans les archives

Captation d’une rencontre qui a eu lieu le 16 octobre à Rillieux-la-Pape,
Mixage Christophe Langlade, 1h

Formé en 1980 à Rillieux-la-Pape par les frères Mokhtar et Mohammed Amini, que rejoint le chanteur Rachid Taha puis le guitariste Jérome Savy, Carte de séjour (ensemble musical à géométrie variable ayant fédéré d’autres musiciens), défend un rock métissé et pimenté. Le braconnage de la langue et des sons (reggae, punk-rock, funk et autres musiques méditerranéennes) est au cœur de l’aventure de cet ensemble musical à géométrie variable, mêlant sonorités électriques et instrumentations traditionnelles du Maghreb. Contemporain des luttes des descendant.es d’immigré.es, telles que la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, Carte de Séjour exprime, durant la décennie 1980-1990, une forme originale de création musicale et de résistance aux assignations identitaires.

Pour faire revivre, en parole et en musique, l’aventure de ce groupe ancré dans les luttes sociales de son temps, quelques anciens membres de Carte de séjour (Mokhtar Amini, Jérome Savy et autres invités surprise) ont échangé avec l’historien Philippe Hanus autour de vidéos et d’écoute musicale.

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« Rachid Taha – La brûlure »
Création par Brigitte Giraud et Christophe Langlade, 50 minutes

Enregistrée à Rillieux-la-Pape le 16 octobre 2020

« Rachid Taha et son groupe Carte de séjour entrent en scène, frappent fort et mettent un peu de sel, presque sans le vouloir, sur la plaie restée à vif de la guerre d’Algérie, qu’on nommait «événements» et à laquelle mon père prit part quand il avait vingt ans. J’habite à Rillieux-la-Pape, sur les hauteurs de Lyon et assiste à la naissance du groupe dans cette même banlieue. Le terrain est prêt pour que je ne rate pas ce feu qui bientôt embrasera tout.»

L’écrivaine Brigitte Giraud, qui a passé son enfance à Rillieux, propose une lecture musicale, accompagnée du musicien Christophe Langlade, pour raconter ses propres souvenirs liés à Carte de Séjour et à la trajectoire de Rachid Taha.

Plus d’informations sur : https://brigittegiraudchristophelanglade.bandcamp.com/releases

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« Place du Pont Production, la production des musiques maghrébines à Lyon »
Documentaire sonore de Péroline Barbet, 2009, 15 minutes

A moins de 100 m de la place du Pont, au coeur de Lyon, les maisons d’édition VisionPhone, l’Etoile verte, SEDICAV, Mérabet, El Bahia ont produit, des années 70 à 90 des centaines de K7 de musiciens marocains, algériens et tunisiens locaux et nationaux: Zaïdi El Batni, Omar El Maghrebi, Amor Hafsouni, Mokhtar Mezhoud, Cheb Slimane, Jamal Estaifi, … et bien d’autres. Florilège de ces chansons « made in Guillotière », raconté par Richard Monségu (musicien).

Avec : Richard Monségu, Benjamin Vanderlick, Pièce sonore réalisée pour les journées du Patrimoine 2009 / Production: CMTRA, Traces-Aralis

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HABITAT PRÉCAIRE, SQUATS DE MIGRANTS

Dans les métropoles de la région Auvergne-Rhône-Alpes ouvrent et ferment des squats, lieux précaires occupés par des migrants, parfois demandeurs d’asile, parfois sans papiers. Portraits et discussion autour des questionnements qui les entourent.

« Espace communal de la Guillotière »
Documentaire sonore du Collectif Tillandsia, 2020, 10 minutes

Lieu occupé dans le quartier de Lyon « la Guillotière ». Il accueille des exilé.e.s et propose des activités à destination des habitant.e.s. du quartier. Lieu d’activité sportive et culturelle, d’entraide et de convivialité, répondant gratuitement aux premières nécessités de chacun.e. « Vous pourrez ainsi venir y faire votre lessive, consulter internet, repriser vos vêtements, exercer votre corps, enrichir votre esprit, assister à des projections, jouer de la musique, partager un thé ou un café, ou encore proposer et animer vos activités favorites. Des permanences d’accueil et d’entraide à destination des personnes rencontrant des difficultés administratives, sociales ou juridiques seront également proposées. Nous souhaitons organiser concrètement la solidarité entre voisin.e.s du quartier, en dehors des rapports marchands et pour se réapproprier notre quartier. Se voir, s’entraider, s’organiser, mettre en commun, est pour nous une manière de résister. »

Immersion sonore pendant une distribution alimentaire lors du premier confinement.

https://tillandsia-video.com

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« La Cabane »
Documentaire sonore du Collectif Tillandsia, 2020, 14 minutes

Au mois de mai 2018, plusieurs mineur.e.s isolé.e.s non accompagné.e.s et leurs soutiens ont investi un squat de l’agglomération lyonnaise : la Cabane. Balade sonore dans ce lieu réquisitionné.

Reportage diffusé initialement sur Radio Canut.

https://tillandsia-video.com

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« Avoir un toit, Accéder à un espace à soi, une nécessité : privilège ou droit ? »
Table-ronde « Principe de fraternité : valeur constitutionnelle », 2h

Les migrations construisent notre histoire, interrogent nos sociétés. Il y a ceux qui ont migré et se sont « installés »; ceux qui ont migré mais toujours « en attente de…. ». Il y a ceux qui hébergent dans le cadre du « dit » droit des étrangers, et ceux qui hébergent « à côté » les exclus des dispositifs de l’Etat. Sur notre territoire, des squats, occupation de locaux, hébergement chez l’habitant, l’employeur, Emmaüs, et « Cent pour un Toit-01 » sont autant d’initiatives « d’à côté ».

Dans le cadre de la biennale TRACES, Cent pour un toit-01 fêtait, le samedi 24 octobre 2020, à la Maison de la Culture et de la Citoyenneté de Bourg en Bresse, le 4ème anniversaire de sa création. C’était l’occasion d’inviter différents acteurs pour interroger et éclairer la question de l’hospitalité, de l’accueil et du droit au logement.

Invités :

  • Arnaud de Rivière du syndicat CNT-SO, auteur de « L’accueil des exilés en squat. Pensée en actes d’un habitat subversif », membre du collectif de l’Amphi Z.
  • Lison LENEVELER, doctorante en droit public à l’Université Grenoble Alpes, chercheuse en résidence au RIZE à Villeurbanne et membre du collectif RUSF 38. Sa thèse porte sur les mutations du droit des collectivités territoriales à travers l’accueil des migrant-e-s.
  • Stéphanie BESSON, membre de l’association briançonnaise « Tous migrants », auteure de l’ouvrage « Trouver refuge, le livre de l’hospitalité ».

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RACISME

Deux livres viennent d’être publiés. Découverte.

« Là où les chiens aboient par la queue », de Estelle-Sarah Bulle
Éditions Liana Levi (extrait)
Lecture par Marion Aeschlimann, 2020, 3 minutes

Estelle-Sarah Bulle est une romancière française originaire de Guadeloupe, née en 1974 à Créteil (Val-de-Marne). Elle publie en 2018 son premier roman, Là où les chiens aboient par la queue, mêlant autobiographie et fiction. Son livre vient de sortir au format poche.

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« Race », de Sarah Mazouz
Éditions Anamosa (extrait)
Lecture par Marion Aeschlimann, 2020, 3 minutes

Sarah Mazouz est sociologue, chargée de recherches au CNRS. Ses travaux s’appuient sur des enquêtes ethnographiques et mobilisent les critical race studies, la sociologie du droit, la sociologie des politiques publiques et l’anthropologie critique de la morale. Elle montre comment s’articulent dans l’espace social immigration, nation et racialisation.

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INSERTION PROFESSIONNELLE
DES PERSONNES MIGRANTES

En Isère, depuis 2019, une association favorise l’accueil des personnes réfugiées en les accompagnant dans une professionnalisant en maraîchage. Mais il s’agit bien plus que d’une formation, les habitants s’impliquent..

« Tero Loko – Cultivons l’accueil »
Documentaire sonore de Clémentine Méténier, 2019, 23 minutes

Tero Loko ou comment reprendre pied sur terre après un déracinement (reportage de Clémentine Méténier réalisé en juin 2019, diffusé dans l’émission C’est pas du Vent, RFI)

 En juin 2019, le projet en était à ses balbutiements mais riche d’ambitions, aujourd’hui, il est sur les rails et bien lancé.

Unique en France, le projet permet à des personnes au statut de réfugié de s’insérer professionnellement à travers l’agriculture avec pour but de redynamiser un petit village rural et créer du lien social. Tero Loko a concrètement vu le jour en avril dernier, après 3 ans de travail préparatoire, avec l’arrivée de ses premiers salariés en insertion, originaires du continent africain. Basée à Notre Dame de L’Osier, un village de 500 habitants, dans le sud de l’Isère (entre Grenoble, Valence et Lyon) ,  Tero Loko s’invite comme une réponse aux nombreuses problématiques auxquelles sont exposés les territoires ruraux français, peu habitués à accueillir des étrangers encore moins mobilisés sur du travail agricole. Le projet de Tero Loko ? Maraîchage et  production de pain couplés à un projet d’hébergement et d’accompagnement social.

Clémentine Méténier est journaliste indépendante, basée aux environs de Grenoble. Elle allie enquêtes écrites ou dessinées (Justice Info.net, Le Monde Diplomatique, La Revue Dessinée) et longs reportages radios à l’étranger notamment (RFI, RTS, RTBF, Radio France) sur des sujets sociétaux qui ont une empreinte internationale et locale. Elles travaillent notamment sur les migrations, les mémoires coloniales, les enjeux environnementaux et de justice internationale ou toutes autres injustices dont elle souhaite être le porte-voix.

Elle s’investit dans la web-radio que propose Traces dans ce contexte capricieux, pour proposer pastilles et portraits sonores relayant la voix des  précieux intervenants, sur les thèmes des quartiers populaires en tant de confinement et de l’accueil des réfugiés à travers le projet de l’Association Nationales Villes et Territoires Accueillants (ANVITA)

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Merci de votre écoute

et à la semaine prochaine !

Le RÉSEAU TRACES.

Coordination & programmation : Sébastien ESCANDE
Montage et mise en place radio : Alice AL ASMAR