Puisque le réseau Traces est confiné, et en attendant de vous retrouver prochainement, nous vous proposons de nous suivre sur la RADIO  TRACES.

Retrouvez aujourd’hui le PROGRAMME #7 !

Merci encore à tous les partenaires, collaborateurs et collaboratrices du Réseau Traces impliqué.e.s dans la réalisation de ces programmes radio. Merci spécialement à radio Dio, radio campus Grenoble, Modus Operandi, au CCO, aux étudiant.es de l’Université Lyon 2 Lumière, Master 2 d’Anthropologie Parcours Mobilités : Hommes, Espaces, Temps (MOHTE). Un grand merci aussi à Alice Al Asmar, en service civique à Traces, qui a rendu possible la radio par ses compétences et son investissement quotidien.

N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos retours ou nous envoyer également vos propositions,

Bonne écoute !

PROGRAMME #7
Mardi 27 avril 2021

Pour ce programme, nous vous proposons:

  • Retour sur tous les documentaires sonores réalisés par les étudiant.es en anthropologie de l’Université Lyon 2 Lumière (MOHTE).
  • Une table-ronde sur la question de CITOYENNETÉ DE RÉSIDENCE, en collaboration avec le CCO et la ville de Villeurbanne.
  • La Bande sonore nous propose « Montagnes cosmopolites » une série de témoignages radiophoniques d’habitants du Diois immigrés.
  • Podcasts des émissions sur les questions de DISCRIMINATIONS réalisées lors de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, en collaboration avec Radio DIO.
  • Podcasts des émissions réalisées lors des Rencontres de Géopolitique critique / Faire monde, en collaboration avec Modus Operandi et Radio CAMPUS. Elles abordent notamment des questions d’INTERSECTIONNALITÉ, D’ACCUEIL et beaucoup d’autres…

 

ANTHROPOLOGIE DES MIGRATIONS

Six étudiant.es du Master 2 d’Anthropologie Parcours Mobilités, Hommes, Espaces, Temps (Université Lyon 2 Lumière) – Camille Evrard, Julie Pelata, Tom Wen-Berthelet, Nicolas Aubert, Cristian Londono et Mariette Pique – ont réalisé en 2020/21 une enquête auprès du réseau Traces. Ils restituent aujourd’hui ce travail sous la forme de textes et d’émissions radiophoniques. 

Le projet partenarial (Traces, Université Lyon 2, DRAC) a été encadré par Bianca Botéa (MCF en anthropologie à l’université Lyon 2 et chercheuse du LADEC), Marina Chauliac (anthropologue à la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et à l’IIAC/CNRS-EHESS) et Sébastien Escande (coordinateur du réseau Traces). 

Ce travail a eu pour objectif d’amener les étudiant.es à mobiliser leurs connaissances et leurs outils d’anthropologues dans un cadre associatif sur la thématique des migrations. Pour cela, chacun d’entre eux a réalisé un ou plusieurs entretiens avec des membres et des partenaires du réseau, autour d’un événement, d’une action culturelle ou d’une recherche. Les entretiens montés en émission radio sont centrés sur un sujet en lien avec les recherches ou les intérêts propres des étudiant.es : l’hospitalité en milieu urbain, les habitats transitoires, les femmes immigrées, les Chibanis ou encore l’accueil et les questions d’engagement. Un texte se rajoute à l’émission radiophonique, lequel complète et re-situe l’interview ou les interviews dans le cadre plus général des recherches en sciences sociales sur ces thématiques.  

Cette expérience apporte non seulement des éléments de connaissance sur la mémoire et l’actualité des migrations en région Auvergne-Rhône-Alpes, mais permet aussi de rendre plus visible la diversité des acteurs et la richesse des actions de ce réseau. Enfin, elle sensibilise les jeunes générations (d’étudiants) aux questions de migration et mobilités, constituant un cadre de réflexion et de formation au contact direct avec les acteurs professionnels engagés dans ce champ.

 

1/ « Elles nous racontent leurs Minguettes »
Rencontre de Julie Leblanc, 33 min.
Par Camille Evrard

Cette interview aborde la construction et les questions que soulève l’exposition « Elles nous racontent leurs Minguettes », qui devait avoir lieu le 27 novembre 2020 à Vénissieux lors de la Biennale Traces. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la thèse de Julie Leblanc, doctorante en Anthropologie à l’Université Lumière Lyon 2, qui travaille sur les questions d’invisibilité sociale des femmes d’origines maghrébines et ouest-africaines, plus particulièrement dans le quartier des Minguettes à Vénissieux, et dans le quartier Belsunce à Marseille. Les femmes racontent leurs arrivées en France, leurs souvenirs et leurs vécus dans le quartier des Minguettes par le biais de l’écriture et d’images. Cette interview retrace la (co)-construction de ce projet, de sa naissance à sa réception dans l’espace public. (décembre 2020)

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2/ « Amphi Z – On vit ici, on reste ici ! »
Portrait de Jordane Burnot, du collectif Tillandsia, 40 min.
Par Cristian Londono

Dans cette interview avec Jordane Burnot, nous connaîtrons son histoire concernant la réalisation du film Amphy Z. A cette occasion, la cinéaste nous raconte le parcours de la lutte pour les droits des migrants en situation de précarité, autour d’événements tels que l’expulsion de 50 exilés du camp de l‘hôtel Athènes-Part-Dieu, l’occupation de l’Amphy Z, la vie communautaire du squat où résident jusqu’à 300 personnes et l’évacuation du bâtiment. Le récit de Jordane est personnel, et il comprend des réflexions détaillées sur la poursuite collective des actions solidaires envers les réfugiés, les exilés et les sans-papiers, entre autres. (décembre 2020)

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3/ La question des Chibanis à travers le temps
Portrait de Jacques Barou, 35 min.
Par Mariette Pique

Cette interview aborde les problématiques liées aux “Chibanis” ; ces hommes venus majoritairement durant les trente glorieuses pour travailler en France, et qui, malgré leur volonté initiale de rentrer dans leur pays d’origine, sont encore en France. L’interviewé Jacques Barou est anthropologue et travaille depuis de nombreuses années sur des questions d’immigration, et sur les questions des hommes immigrés vieillissant seuls dans des foyers en France. L’interview aborde premièrement les problèmes qui concernent les Chibanis depuis des années. Ces problèmes sont en partie liés aux foyers dans lesquels ils ont vécu, qui sont précaires et solitaires. De plus, ces hommes ont dû s’adapter à une culture qui n’était pas la leur, tout en s’éloignant de plus en plus de leur pays d’origine. Ensuite, nous avons abordé la crise sanitaire de 2020, qui a accentué les problèmes que rencontraient les Chibanis, comme la solitude, ou le manque d’accès au soin. (décembre 2020)

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4/ Pour construire l’hospitalité, interroger la notion « d’habiter éclaté »
Rencontre avec Julie Bernard et Florent Ottello, membres de LALCA (Laboratoire d’Architectes-Lutteurs et de Chercheurs-Artistes), 23 min.
Par Julie Pélata

LALCA est une association de recherche-création, un laboratoire visant à mettre en sons les mécanismes de l’exclusion urbaine, pour tous ceux qui ne bénéficient pas d’un logement conventionnel. Son projet Hospitalité(s) se déploie depuis 2016 à l’échelle de la métropole lyonnaise à travers des « campements sonores », installés notamment aux Bains-douches Delessert.

Le 20 novembre était prévue une rencontre « Préserver l’hospitalité, Usages et appropriations des lieux d’accueil en métropole lyonnaise » à la médiathèque du Bachut (Lyon 8e). Faire hospitalité dans la métropole lyonnaise ? Pour cette table ronde, LALCA souhaitait croiser son expérience de recherche-création aux bains-douches Delessert (Lyon, 7e) avec celles d’autres acteurs de plusieurs structures d’aide sociale qui constituent autant de refuges urbains dans la ville. Un temps pour interroger ensemble les usages de ces lieux, comment valoriser ces pratiques inattendues, voire patrimonialiser ces hospitalités singulières ?
(décembre 2020)

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5/ « Rock Against Police » – Retour sur le film réalisé par Nabil Djedouani
Par Nicolas Aubert

Cet article audio se déroule autour du film « Rock Against Police », diffusé au Périscope de Lyon en Octobre 2020, lors de la Biennale Traces. Entre archives et entretiens, ce court-métrage met en perspective la circulation d’un militantisme par la culture, par de jeunes habitants des quartiers populaires dans les années 80. Face aux injustices sociales, l’influence révolutionnaire du Black Panther ainsi que l’esprit de Woodstock venues d’outre-Atlantique, parfument les quartiers d’un désir de liberté qui vient du peuple. Tour à tour derrière et devant la caméra, ces jeunes racontent leur quotidien. Cet article audio propose un avant goût de cette diffusion ainsi qu’une partie de la discussion qui s’en est suivie. (Octobre 2021)

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6/ De l’expérience de la condition des migrants : accueil, luttes & visibilité – Série d’entretiens avec divers acteurs participant à la biennale Traces
Par Tom Wen-Berthelet

« En lien avec la notion d’accueil des migrants, étant donné l’ampleur du sujet, il me paraissait pertinent de faire appel à divers intervenant.es afin d’obtenir une vision d’ensemble qui révèle la complexité de la situation d’un.e exilé.e arrivant en France. » Tom Wen-Berthelet

« Chez nous, c’est les morts qu’on met sous terre », discussion avec Cristina Del Biaggio

Cristina Del Biaggio est géographe et maîtresse de conférence rattachée au laboratoire de l’institution d’Urbanisme et de Géographie Alpine à Grenoble. Elle mène ses recherches dans une équipe nommée Justice Sociale et l’un des axes de son travail se porte sur le franchissement des frontières alpines et l’hébergement des réfugiés. Issue d’une double nationalité Italiano-suisse, Cristina Del Biaggio perçoit un intérêt particulier dans les questions relatives à la migration qui se traduit par son investissement dans l’association Vivre Ensemble – dont l’objectif est d’apporter une aide aux demandeurs d’asile en promouvant les droits des réfugiés. Les thématiques de sa recherche ciblent les questions de « justice spatiale».

« Ce n’est pas parce qu’on obtient des papiers que la lutte cesse », discussion avec Sarah Mekdjian

Sarah Mekdjian est géographe et maîtresse de conférence à l’Université Grenoble Alpes, elle est également co-autrice et membre du collectif Bureau des dépositions.

« Ce n’est pas le froid qui tue, c’est la misère, ça il ne faut pas l’oublier », discussion avec un militant, Séb (Amphi Z, Espace Communal de la Guillotière)

Séb est un militant qui défend la régularisation systématique des demandeurs d’asile. Il a participé à la création du collectif Ampli Z dont l’objectif est de trouver des lieux d’hébergement pour les migrants en difficulté.

« Nous sommes impressionnés par la volonté de ces personnes à vouloir vivre une vie normale en France », discussion avec La Cimade

Mathilde Dubesset et Jean Saglio sont tout deux des chercheur/euse à la retraite et bénévole à la Cimade Lyon .

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CITOYENNETÉ DE RÉSIDENCE

Comment prendre en compte, en termes de citoyenneté, toutes les personnes qui habitent sur un territoire ? Qu’est-ce que cela recouvre pour une Ville ? Comment réinventer la citoyenneté au niveau local ? Celle-ci peut être entendue comme participation à la vie publique, à la vie d’un territoire. Quels dispositifs concrets peuvent être mis en place avec les collectivités, pour exercer sa citoyenneté, être dans le débat public, quel que soit son statut, et pour que chacune et chacun soit reconnue également dans sa contribution comme acteur à part entière à la vie du territoire ?

Présentation d’expériences de citoyennetés actives et des besoins de celles et ceux qui les portent : personnes en migration, accueillies en centre d’hébergement, habitant en squat, collectif d’étudiant·e·s étranger·e·s, etc.

TABLE RONDE Avec Filippo Furri et Karine Gatelier, anthropologues, Lison Leneveler, juriste et en présence de Agathe Fort, adjointe déléguée à la ville inclusive, lutte contre les discrimination et santé à la mairie de Villeurbanne. Animation par Nathalie Tibolla, chargée de mission Vie associative & Concertation au CCO.

Événement organisé dans le cadre de la poursuite des travaux du Jury citoyen de la mission “Accueillir à Villeurbanne” et inscrit dans le cadre de la Biennale Traces et du Festival Migrant’Scène 2020. Le CCO – Centre culturel et associatif, fabrique d’initiatives dans 2 lieux à Villeurbanne – organise 2 festivals chaque année, fait vivre une Pépinière associative, un FabLab Solidaire et accompagne tout au long de l’année des associations, artistes, porteurs de projet et collectifs citoyens.

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PORTRAITS D’HABITANTS D’ICI VENUS D’AILLEURS

L’association La Bande sonore (http://www.labandesonore.fr) en partenariat avec RDWA (https://rdwa.fr) présentent:

« Montagnes cosmopolites« ,
une série de témoignages radiophoniques d’habitants du Diois immigrés.

Épisode 1 : « La confiance c’est la force », un témoignage de Sultana Khudeeda Lalo 

Sultana est née en Irak à Zorava, un village du Sinjar, en 2001. Elle appartient à la communauté Yézidie. Suite à l’attaque et aux tueries perpétrées en août 2014 par l’Etat Ismamique contre sa communauté, elle est contrainte de fuir avec sa famille. Après trois ans passés dans un camps de réfugiés, elle est accueillie en 2017 à Luc-en-Diois par le Réseau diois pour l’accueil des réfugiés. Elle est aujourd’hui en apprentissage à Die.

Durée : 31’51 / Enregistrements : décembre 2020 et janvier 2021 à Die

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Épisode 2 : « Un petit village de rien du tout », un témoignage de Bianca Arnaud, née Sinfiso

Bianca a grandi à Turin. Elle est arrivée avec sa famille à Saillans en 1949 pour travailler à l’usine de tissages et soieries Naef. Je la rencontre avec Patrick Rolland, d’origine italienne par son grand-père Luigi Stazo, que Bianca a connu à Saillans dans les années 50.

Durée : 24’18 / Enregistrement : Octobre 2020 à Saillans

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Épisode 3 : « Le second souffle de l’humanité », un témoignage de Sjoerd Wartena

Sjoerd est né en Hollande près d’Amsterdam en 1939. Il est arrivé en France en 1973 pour reprendre une ferme à Vachère-en-Quint. Ce sont les derniers paysans du village qui lui transmettent le métier. Il n’aura de cesse par la suite de vouloir préserver leur savoir-faire et leur culture de la terre. Sjoerd est le fondateur du mouvement Terre de liens qui propose des outils à des paysans et à des citoyens pour enrayer la disparition des terres agricoles et faciliter l’accès au foncier pour de nouvelles installations paysannes.

Durée : 32’38 / Enregistrement : Septembre 2020 et mars 2021 à Vachères-en-Quint

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Épisode 4 : « Mettre des racines dans la terre », un témoignage de Niku Posa

Niku est né en 1994 près de Blaj en Roumanie. A la suite de ses oncles et de sa soeur il arrive à Saint-Roman en 2013 pour faire les vendanges, puis il intègre l’entreprise L’herbier-du-diois, où il a appris le français et où il travaille toujours.

Durée : 28’56 / Enregistrement : Octobre 2020 à Saint-Roman

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Épisode 5 : « Des gens de l’amour », un témoignage d’El Hadj Traoré 

El Hadj est né au Sénégal, en Casamance, en 1983. En 2002 il rejoint une communauté spirituelle soufie dans le village d’Ndem où il rencontre sa femme quelques années plus tard.  Il s’installe avec elle en 2011 dans le Diois où naissent leurs enfants.

Durée : 23’33 / Enregistrement : Octobre 2020 à Chatillon-en-Diois

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Épisode 6 : « L’âme slave », un témoignage de Valentina Koutia

Valentina est née en Georgie à Tbilissi, dans l’ancienne union soviétique . Historienne, muséologue, elle arrive à Die en 1989 avec son mari, commerçant, et crée en 2003 l’association KaleiDiescope, qui est membre du Club Unesco et contribue au dialogue culturel franco-russe. Valentina développe ses activités aujourd’hui au café Andarta et à travers le festival l’Ame slave qu’elle a créé. 

Durée : 31’06 / Enregistrement : Octobre 2020 à Die

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RACISME

À l’occasion de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, organisée du 22 au 25 mars 2021 en collaboration avec la DICRAH, le Réseau TRACES et RADIO DIO ont proposé quatre émissions

www.radiodio.org/

Rencontre de l’historienne
Carole REYNAUD-PALIGOT

Carole REYNAUD-PALIGOT est historienne, co-commissaire scientifique de l’exposition « Nous et les Autres. Des préjugés au racisme » et autrice de nombreux ouvrages, notamment « On vient vraiment tous d’Afrique. Des préjugés au racisme. Réponses à vos questions« , « Races, racisme et antiracisme dans les années 1930« , ou « La République raciale 1860-1930. Paradigme racial et idéologie républicaine« .

Elle a publié un article dans le numéro spécial de la revue Écarts d’identité « Arcanes de la haine, Racisme et cætera… »

https://www.ecarts-identite.org

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Rencontre du sociologue
Samir Hadj Belgacem

à l’occasion de la publication du livre collectif «L’épreuve de la discrimination – Enquête dans les quartiers populaires»

Auquel ont également contribué : Julien Talpin, Hélène Balazard, Marion Carrel, Sümbül Kaya, Anaïk Purenne, Guillaume Roux

La France n’a pas pleinement pris la mesure de l’ampleur du racisme et des discriminations qui la traversent. Des millions d’individus subissent au quotidien micro-agressions et stigmatisation, voient leurs opportunités d’ascension sociale entravées, leur espérance de vie écourtée. À partir d’une enquête inédite dans plusieurs quartiers populaires en France, mais aussi au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, cet ouvrage analyse les conséquences du déni qui entoure les discriminations: dépression, exil, repli sur soi… Face au drame silencieux qui s’opère sous nos yeux, c’est une invitation à une prise de conscience collective. Paradoxalement, l’expérience des discriminations peut aussi nourrir des compétences et savoir-faire nouveaux, développer la capacité à agir des habitants des quartiers populaires qui se lèvent face aux violences policières, se mobilisent dans des associations ou investissent les partis politiques. On assiste ainsi peut-être à l’émergence d’une nouvelle génération militante, engagée pour l’égalité.

https://www.puf.com/

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Rencontre de la sociologue
Rachida Brahim

à l’occasion de la publication de son livre « La race tue deux fois – Une histoire des crimes racistes en france (1970-2000) » aux éditions Syllepse.

«De telles listes sont dressées depuis les années 1970. Compilées par plusieurs générations de militants, elles sont enfouies dans les caves des archives associatives et présentent toutes le même format, à la fois sec et funeste. On y trouve la date du crime, le nom de la victime, suivis d’une ou deux phrases laconiques. Elles frappent par leur rudesse, leur longueur et leur nombre. Poser une liste conduit inexorablement à en trouver une autre quelques jours plus tard. Ces listes expriment l’idée d’une injustice. Elles dénoncent le racisme et l’impunité du racisme. Elles pointent du doigt les crimes, mais également la grande majorité des procès qui ont fini par des peines légères avec sursis ou des acquittements, quand ce n’est pas un non-lieu qui est venu clore l’affaire. Elles disent en substance que la racialisation, autrement dit le fait de placer des personnes dans une catégorie raciale afin d’asseoir un rapport de pouvoir et d’en tirer profit, tue deux fois. La première violence touche à l’intégrité physique de la personne. La seconde violence a lieu à l’échelle institutionnelle. Elle est une conséquence du traitement pénal qui ignore la nature raciste des crimes jugés.»

De la grande vague de violence de 1973 dans le sud de la France aux crimes policiers des années 1990 en passant par les crimes racistes jalonnant les années 1980, cet ouvrage, issu d’une base de données de plus de 700 cas, nous invite à prendre la mesure de cette histoire à l’heure où le racisme institutionnel et l’action de la police continuent chaque année à être à l’origine de nombreux morts.

https://www.syllepse.net/

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RENCONTRES DE GÉOPOLITIQUE CRITIQUE

Dans le cadre des 5e rencontres de géopolitique critique « FAIRE MONDE », qui ont lieu du 8 au 19 mars 2021, organisées par MODUS OPERANDI, en partenariat avec Radio Campus Grenoble, PACTE – Justice sociale Laboratoire de Sciences sociales, et de nombreux autres partenaires.

Les Rencontres de Géopolitique critique / Faire monde : « En choisissant Faire Monde pour titre, les 5es Rencontres de Géopolitique critique posent les constats suivants : la persistance d’une politique de la division héritée de la période coloniale et sans cesse reproduite depuis ; l’urgence à sortir de la perspective prédatrice, dévastatrice,conquérante et excluante ; la militarisation de l’espace public, comme une nouvelle forme de guerre permanente, menée par un État moderne dont la citoyenneté ne cesse de s’effriter. La mondialisation fonctionne à coups de tentatives d’homogénéiser le monde à travers diverses catégories (territoriales, économiques, sexuées, raciales…). Dans ces conditions, l’unité est une violence, une injustice, une domination. Tant de choses à transformer. »

https://www.modop.org/
En collaboration avec radio Campus-Grenoble – Apérophonie 
https://campusgrenoble.org/aperophonie 

Discussion « L’intime et le politique dans nos paroles publiques« 
Rencontre avec la romancière Fatima Daas et la sociologue Sarah Mazouz

Fatima Daas vient de publier un premier roman « La Petite Dernière« , aux éditions Notabilia : « Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom. »

Lecture (extrait) : https://soundcloud.com/radio-traces/la-petite-derniere-de-fatimaa-daas

Sarah Mazouz vient de publier un essai « Race » aux Éditions Anamosa. Elle est sociologue, chargée de recherches au CNRS. Ses travaux s’appuient sur des enquêtes ethnographiques et mobilisent les critical race studies, la sociologie du droit, la sociologie des politiques publiques et l’anthropologie critique de la morale. Elle montre comment s’articulent dans l’espace social immigration, nation et racialisation. 

Lecture (extrait) : https://soundcloud.com/radio-traces/sarah-mazouz-final 

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Voici le programme complet
des rencontres 2021 :

Émission 1 : Faire monde en 2021
Présentation et exploration de la géopolitique critique

Avec Anne-Laure Amilhat Szary, géographe, directrice de PACTE, laboratoire de sciences sociales

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Émission 2 : L’intime et le politique dans nos paroles publiques

La part de l’intime dans la création littéraire, dans la démarche scientifique, dans les engagements politiques. Avec la romancière Fatima Daas et la sociologue Sarah Mazouz, en partenariat avec TRACES et la librairie Les Modernes

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Émission 3 : Géopolitique des identités.
Dé-Re-Composition du monde

en partenariat avec AssociaJeunes

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Émission 4 : Expérimentation de fiction radiophonique avec des personnes en quête d’un refuge.

Avec l’atelier radio de Modus Operandi A plus d’une voix et Faratanin Fraternité, radio Campus Clermont-Ferrand – Résultat d’une résidence radio partagée, le temps d’un week-end au Barkipass.

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Émission 5 : Ces récits dont nous avons besoin pour faire monde

Travail collaboratif d’enquête autour des enjeux et fonctions des pratiques poétiques et narratives dans les expérimentations sociales et politiques contemporaines. Avec Aleks A. Dupraz autour des participant·e·s du groupe d’enquête «Récits, Imaginaires, Fictions. des fragments poétiques pour faire-monde»

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et à bientôt !

Le RÉSEAU TRACES.

Coordination & programmation : Sébastien ESCANDE
Montage et mise en place radio : Alice AL ASMAR